Les coupures d’électricité s’intensifient à travers le pays. A Koulikoro, la situation est dénoncée par des citoyens. Ils déplorent son impact sur leurs activités génératrices de revenus. Certains ont déjà vue leur chiffre d’affaire à la baisse. D’autres ont trouvé des alternatives. A Bamako, les populations demandent une amélioration avant ramadan
Ils sont soudeurs, réparateurs d’appareils électroniques, tailleur et vendeuses de sucrerie à dénoncer cette situation dans la ville de Koulikoro. Certains affirment ne pas pouvoir travailler depuis des mois.
« Les coupures nous impactent, nos activités sont paralysées » martèle ce monsieur.
Et cet autre de renchérir « On arrive plus à avoir le pain quotidien »
« On a plus de clientèle », déplore cette dame.
« On soutient les autorités dans ce qu’ils font, mais qu’ils règlent le problème d’électricité pour que nous tailleurs et tout ce qui travaille avec l’électricité puissions faire nos activités », poursuit cet autre monsieur.
Faire recours aux appareils rechargeables ou se diriger vers le système solaire, c’est l’alternative trouvée par certains.
« J’ai installé un panneau solaire pour éviter les dépenses des groupes électrogènes », affirme ce monsieur
« J’ai un appareil électronique qui me permet au moins de vendre mes articles », rajoutes cet autre.
« Rien ne peut remplacer l’électricité », regrette celui-ci.
En plus des coupures d’électricité, certains quartiers peuvent passer toute une journée sans eau. Ils invitent les autorités à trouver une solution à cette problématique.
Pas qu’à Koulikoro, ces délestages se font sentir presque partout au Mali. A Bamako, des citoyens pensent que ces coupures deviennent insupportables. Ils estiment que certains quartiers, peuvent faire 24h sans électricité. Ils demandent une amélioration avant le ramadan qui s’annonce.