C’est une véritable guerre des héros entre la France et le Mali qu’a déclenché le passage de Choguel MaÏga sur la tribune des Nations. L’intervention du Premier ministre malien lui a valu un accueil triomphal à son retour des États-Unis où Paris lui avait tenu grief de son appréciation du partenariat entre le Mali et la France.
De sa descente d’avion jusqu’au centre-ville, Choguel MaÏga aura savouré une chaleur de liesse tel qu’il n’en a peut-être jamais connu pendant son long parcours sur la scène politique malienne. Parallèlement, la France célébrait également de son côté son héros, dont la mémoire, selon l’Élysée, a été souillée aussitôt après être tombé sous les balles des djihadistes. La dépouille du caporal-chef Maxime Blasco, a été accueillie en grande pompe et célébrée dans une rare solennité aux Invalides où un hommage exceptionnel a été rendu au défunt élevé au rang de la légion d’honneur. Une réponse apparente à la ferveur jubilatoire entretenue par le Premier ministre perçue par Macron et ses concitoyens comme un mépris du sacrifice consenti par les soldats français pour le Mali.
Choguel Maïga est-il en deçà des ordures de Sougouni Koura
C’était déjà insupportable mais ça commence à être de trop pour le voisinage de Sougouni-Koura ainsi que pour les usagers de l’artère qui longe le Stade Omnisports et le Marché de Medine. Difficile d’y passer sans patauger dans les immondices qui débordent d’un dépôt de transit qui résiste à toutes les tentatives d’évacuation. La dernière assurance en date provient de l’actuel Premier ministre Choguel Maïga, qui avait suscité l’espoir jamais nourri auparavant de vaincre finalement la poussée des ordures. Mais au grand dam de riverains désemparés et exposés à l’environnement fétide ainsi qu’à ses conséquences sanitaires, les ordures continuent de s’amonceler et atteignent peu à peu la dimension d’une avalanche. En cause, une promesse euphorique de la Primature visiblement reléguée aux oubliettes aussitôt après le passage du Premier ministre sur les lieux. Il va sans dire de l’incompétence de l’entreprise responsable de son évacuation, OZONE, qui disparaît des radars au fur et à mesure que la gestion des ordures tend vers une équation insoluble dans la vile de Bamako.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Témoin