Selon Dr Djibril Kané (représentant du président de l’OCLEI), malgré des nombreux efforts que consent l’Etat pour plus d’équité entre le genre, la situation de la Malienne se caractérise par des inégalités entre les genres en raison du faible impact des réformes de la gouvernance politique du pays sur la population et l’enracinement du phénomène de la corruption. Ce qui fait que «la Femme se trouve confinée dans des postes non stratégiques avec une faible responsabilité dans les institutions publiques comme privées et dans les postes de prises de décisions», a-t-il déploré. Pour Dr Kané, «il est regrettable de constater que les efforts de lutte contre la corruption ne tiennent pas toujours compte de l’impact de ce fléau sur la femme, la jeune fille et les groupes vulnérables»…
A l’issue donc du panel, des femmes influentes issues de divers milieux et venues du District de Bamako ont dénoncé les mauvaises pratiques qui sont légion dans notre société. Cette prise de position marque un tournant significatif car elle va inciter les autorités à prendre des mesures plus fermes pour éradiquer la corruption et promouvoir une société plus équitable.