Le Front de la Nation pour la Justice et la Démocratie au Tchad (FNJDT), un mouvement rebelle tchadien basé en Libye, a indiqué dans un communiqué de presse, avoir mené des « opérations militaires », dans la matinée du mercredi 26 septembre, dans la ville de Mourzouk, sud de la Libye, pour « neutraliser 60 commandos qui projetaient d’assassiner des officiers rebelles tchadiens dans le but de décapiter les différents mouvements rebelles hostiles au régime du Président Idriss Déby, retranchés en Libye ». Cette information n’a toutefois pas été confirmée de source indépendante.
Selon le FNJDT, cette opération militaire déclenchée très tôt le matin a permis d’éviter des pertes en vies humaines dans les deux camps. Elle aurait aboutie à la capture de 60 commandos tandis que leur chef aurait pris la fuite. Il serait activement recherché, d’après une source au sein de la rébellion.
Selon le FNJDT, cette opération militaire déclenchée très tôt le matin a permis d’éviter des pertes en vies humaines dans les deux camps. Elle aurait aboutie à l’interpellation de 60 commandos tandis que leur chef aurait pris la fuite. Il serait activement recherché, d’après une source au sein de la rébellion.
Par ailleurs, les rebelles du FNJDT affirment avoir capturé lors de cette opération militaire, 4 véhicules dont 2 équipés d’armes de calibre 17 mm, un véhicule chargé de munitions, un véhicule de marque Toyota Hilux et 30 armes légères. « Ces personnes sont composées de tchadiens d’ethnies arabe et toubous confondues. Elles sont entrées discrètement en Libye et séjournent dans des domiciles loués pour surveiller les mouvements des tchadiens de l’opposition armée basés en Libye », a-t-on appris de source concordante.
Une autre source affirme que les responsables du FNJDT ont obtenu les informations et surpris les agresseurs “infiltrés” dans leur sommeil, sans provoquer des morts, ni des blessés. Le FNJDT a été créé le 25 juillet dernier dans le sud de Libye par plusieurs officiers issus de différents mouvements rebelles basés au Soudan. Ils auraient propulsé à la tête de ce mouvement naissant, l’ancien conseiller du président Deby, Abakar Tollimi. Toutefois, ce dernier n’a ni confirmé, ni infirmé l’information après l’annonce par des officiers rebelles basés en Libye de sa nomination à la tête de ce mouvement.
Cet incident intervient dans un contexte où les tensions prévalent au Nord, notamment dans la zone aurifère de Kouri Bougoudi entre les orpailleurs de différentes communautés. Ceux-ci s’accusent mutuellement d’avoir vendu la mèche aux autorités afin de faciliter l’opération héliportée de Kouri Bougoudi qui a entrainé la mort de deux orpailleurs, il y a quelques jours.
Le 26 septembre dernier, le gouvernement tchadien par l’entremise de son porte-parole, Mme. Ndolenodji Alixe Naimbaye, a déploré dans un communiqué la réaction du parti politique de l’opposition UNDR faisant état d’une rétention de l’information relative à la situation sécuritaire au Nord du Tchad. Le gouvernement a dénoncé une attitude maligne qui relève de la mauvaise foi, tout en invitant certains acteurs politiques à plus de responsabilité. « Le gouvernement tient à rassurer la population quant à sa bonne volonté de privilégier toujours le dialogue pour consolider la paix, la stabilité et la sécurité », a conclu la ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mme. Ndolenodji Alixe Naimbaye.
Source: alwihdainfo