Parmi ces doléances, on peut citer : le paiement intégral des arriérés de salaire (23 mois au 30 avril 2024) et des cotisations sociales des travailleurs contractuels de l’IGM, transposer le personnel d’appui (catégorie C, D et E) en conventionnaire de l’Etat (contractuel de l’Etat-décret n°2011-051/P-RM du 10 février 2011), réaliser l’audit organisationnel de l’IGM (analyser la tutelle de l’IGM, le cadre organique, l’accord d’établissement et le mode de nomination du directeur général par appel à candidature), annuler sans délai la saisie des comptes bancaires de l’IGM par l’INPS et le rétablissement des droits de prestations sociales (allocations familiales et Amo).
Aussi les syndicalistes demandent de faire appliquer les textes relatifs aux redevances sur les équipements géodésiques dans tous les départements ministériels concernés. N’ayant pas eu gain de cause par rapport à ces différentes revendications, le personnel contractuel a entamé une grève de 72 h reconductible allant du mercredi 8 mai au vendredi 10 mai 2024 si ses doléances ne sont pas satisfaites.
Notons que l’IGM compte une soixantaine de personnes contractuelles qui travaillent presque dans tous les départements de la structure.
Kassoum Théra