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Incroyable mais vrai : Sassou NGuesso chute de son cheval devant Eyadema!

Le site Congo-Liberty avait à peine mis en ligne l’article « Sassou NGuesso pour combien de temps encore Chef de l’Etat congolais ? », dans l’après-midi du 4 novembre 2013, qu’à des milliers de kilomètres, à Oyo, un noble quadrupède s’employa à renverser notre dictateur.

Ce dernier paradait comme il aimait à le faire devant son nouveau convive, Faure Eyadema le président togolais. Il faut reconnaître que notre président s’est déjà bien couvert de ridicule dans toute l’Afrique. Tous s’interrogent : « Comment peut-on prêter 50 milliards au Niger ? Comment peut-on en prêter autant à la Guinée ? Et comment peut-on raisonnablement prêter 400 millions de dollars à la Côte d’Ivoire ? » Dans toutes les chancelleries africaines le sujet est au centre des conversations ettout le monde se met à rêver d’obtenir un prêt de la République de Sassou NGuesso !

 sassou nguesso president congo chute chevalC’est avec cette idée en tête que Faure Eyadema s’était fait inviter par le trop généreux bourreau de l’Alima. Son ami et voisin Bony Yayi, le président du Bénin et ami intime de l’homologue congolais, n’avait pas été avare de conseils à ce sujet lors de leur rencontre du 20 septembre dernier. Tous deux ont, en projet commun, la construction du barrage d’Adjaralla qu’ils ont le plus grand mal à financer, même par la Chine.

Sassou NGuesso, en bon nouveau-riche congolais toujours entouré par ses féticheurs et ses Cobras, ne manqua pas dès l’arrivée de son jeune invité d’exhiber ses récents jouets, des nouveaux équipements de son aéroport international « personnel et privé » d’Ollombo à « son » Palace Alima 5 étoiles conçu spécialement pour mieux accueillir ses invités de marque. « Maître Corbeauyo , sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage ».

Suivant les bons conseils de son voisin Boni Yayi, le jeune invité ne cessait de s’émerveiller et , àchaque fois, de complimenter son hôte. « Maître RenardTogo, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : « Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeauyo. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »

Après avoir visité sa nouvelle laiterie Alima, la troupe extasiée se trouvait alors sur le Ranch du dictateur après avoir fait le tour de ses troupeaux de bœufs et des bêtes offertes par le Brésil et ne cessait de complimenter l’heureux propriétaire.« A ces mots le Corbeauyo ne se sent pas de joie ; » Le vieux-beau président congolais voulu alors impressionner plus encore le jeune président qui ne cessait de l’appeler « Papa ». Il ordonna qu’on sella sur le champ son cheval blanc. L’animal fut bientôt-là alors qu’il aurait préféré terminer tranquillement sa digestion.Oubliant ses 70 ans (avec l’aide de trois personnes) le dictateur enfourcha la monture. « Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre son large bec, laisse tomber sa proie. » Le cheval arabe, blanc ou de couleur, ne manque pas de caractère. Il ne goûta guère les premiers coups de talons dans ses flancs : « Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie » écrivait Jean de La Fontaine. Au bout de quelques pas, ce fut le tyran qui s’envola dans les airs et retomba face contre terre dans une boue grasse et épaisse mêlée d’une bouse encore chaude. « RenardTogo » se mordit jusqu’au sang les lèvres pour ne pas éclater de rire, tandis que les Cobras de service accouraient au secours du vieux cavalier. Couvert de boue et de ridicule, le dictateur, un peu sonné, fut remis finalement sur ses jambes.

Nul témoin de la scène n’osa prendre de photo, mais les nombreux cameramen sur place ne tarderont pas à mettre la vidéo sur YouTube.

Nos parents M’Bochis, qui ne portent pas tous dans leur cœur le « fils du pays », ont néanmoins fait circuler la nouvelle, non sans l’humour moqueur caractéristique de la région. En effet, l’histoire leur semblait incomplète car il leur manquait le nom du Cheval qui allait justement entrer dans l’Histoire. Immédiatement, le quadrupède fut baptisé :« NTSOUROU » le cheval qui renversa Sassou !

Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.  »
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Hélas pour le Congo, « Corbeauyo » n’a pas compris la leçon. Gilbert Ondongo, sinistre des finances etc… a été appelé d’urgence à Oyo auprès de son président qui dans la chute n’a pas retrouvé toute sa tête ; l’objet était bien la demande de prêt à accorder à « RenardTogo ». La question maintenant sera de savoir : « COMBIEN ? »

Une reconnaissance tacite ou officielle d’Oyo autoritairement proclamée « Capitale » vaut bien quelques dizaines de milliards de FCFA !

Quant à Ntsourou, l’étalon, nul ne connait exactement son sort. Le véritable corbeau d’Oyo est très rancunier et il se pourrait bien qu’il ait été castré le soir même ou servi de diner aux parents crocodiles de son trop piètre cavalier….

Au Congo, le ridicule lui ne tue pas ! Si c’était le cas, cette famille au pouvoir serait morte depuis longtemps.

Par Rigobert Ossebi

source : autre presse

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