Demain, le candidat Ibrahim Boubacar, élu président à l(issue de l’élection présidentielle de juillet 2013 aura fait deux ans au pouvoir. De nombreux Maliens qui avaient vu en lui l’homme providentiels capables de « sauver les meubles » ont commencé à désenchanter.

Si une élection présidentielle devrait être organisée, Ibrahim Boubacar Keita, le président de la République serait loin de l’emporter. De nombreux Maliens qui avaient placé leur confiance au candidat Ibrahim Boubacar Keita ont commencé à désenchanter après deux ans de gestion des affaires de celui en qui ils avaient amplement placé leur confiance. Certes, aucun institut de sondage ne prédit cette déception de nombreux Maliens, mais le désenchantement est palpable au sein de la population d’une manière générale. Si certains Maliens, estiment que IBK n’ pas bénéficié de circonstances favorables pour se consacrer aux aspirations les plus élémentaires du peuple qui sont, entre autres, se nourrir, (il est unanimement reconnu au sein de la population que tous les Maliens n’ont pas chaque leurs trois repas journaliers), pour d’autres Maliens (sûrement les plus nombreux), IBK pouvait mieux faire pendant ses deux ans malgré la situation socio économique et politique que le pays a connu pendant ces deux ans. Pour cette catégorie de personnes, ce sont les scandales financiers, le favoritisme, la « préférence », le népotisme, les atermoiements des pouvoirs publics face aux problèmes de sécurité, de justice, qui sont à l’origine de cette déception.

De nombreux Maliens sont déçus du fait que le fils du président d’IBK, Karim Keita, soit le président de la Commission défense de l’Assemblée nationale, le gendre de dernier, l’honorable Issiaka Sidibé, élu président de l’Assemblée nationale. « Ce sont leurs camarades députés qui les ont souverainement élus à ces postes, mais le manège est trop flagrant pour ne pas être vu », commente un Malien.

Par MLSIDIBE