Qui n’est pas d’accord que les familles fondatrices aillent solliciter des bénédictions auprès des autorités religieuses musulmanes ? Qui n’est pas d’accord que le Tafsir – lecture coranique – peut attendrir même des cœurs de pierre ? Enfin, qui oserait nier que ventre affamé n’a point d’oreille ? Beaucoup de bénédictions donc, et pour les émissaires et pour les auditeurs et pour les lecteurs-érudits eux-mêmes. Et pour le pays entier, un pays qui « va mal » mais de l’intérieur, gangrène potentielle. Le Tafsir, c’est tout bénéfice dè ! Inch’Allah !
Qui ne sait pas aussi que l’homme vit de pain et les petits Coulou, le haricot en plus. Gare donc à l’imam…Coulou qui voudrait garder le gâteau des généreux émissaires. Espérons que ceux-ci débarqueront bien chargés de mets, d’ailleurs certains opérateurs ne s’y trompent point… Dans notre Yèrècratie en passe d’être consacrée, des néo-talibés pourraient sécher les cours, l’écoute « tafsirisant » buissonnière. Ou pire, chercher à couper la main qui aurait gardé par devers elle la manne bien huileuse pour elle et les siens.
Mais là, faut pas fâcher dè !
KONO DIBY KONATE
Le Challenger