Le ministre de l’Artisanat et du tourisme, Nina Walet INTALLOU, accompagnée d’une forte délégation de son département, a visité, le samedi dernier les fermes du Groupe Kledu de Titibougou et de la Faya. Objectif: s’imprégner des avantages que cette entreprise peut apporter comme valeur ajoutée à la richesse culture de notre pays.
Bâtie sur une superficie d’environ 300 hectares, la ferme du Groupe Kledu, comme les visiteurs du jour ont eu l’occasion de la découvrir, est une véritable entreprise d’agro-business par la production intensive des produits d’origines animales et végétales.
Pour cette visite au cœur de la ferme du Groupe Klédu, dont le président du CNPM, Mamadou Sinsi COULIBALY, est le promoteur, le ministre de l’Artisanat et du tourisme était accompagné de plusieurs membres de son cabinet et responsables de services relevant de son département.
C’est aux environs de 10h que la délégation ministérielle a été accueillie à Titibougou par Mme Kady CAMARA, chargée du suivi et de la coordination de la ferme Klédu et ses collaborateurs.
Dans son mot de bienvenue, la coordinatrice de la ferme a remercié le ministre et sa délégation pour l’insigne honneur qu’ils leur font, à travers cette visite de terrain.
Aussi, elle a rappelé que la ferme Klédu a été créée en 2005, avec comme objectif de contribuer au développement économique du Mali.
En effet, souligne Mme Kady CAMARA, la ferme du Groupe Klédu est bâti sur une superficie de 300 hectares, sur lesquels, ils disposent d’une riche diversité biologique et d’espèces animales comme les autruches, des nandous, des tortues terrestres, des bovins, des ovins, des dromadaires, des abeilles, des kangourous, des chevaux, etc.
A ce jour, elle a fait savoir aux visiteurs qu’à part l’élevage des autruches qui sont destinés à la commercialisation, les autres animaux sont élevés pour le «tourisme de vision» et très souvent, ils accueillent des visiteurs qui viennent à la découverte de certaines espèces rares dans notre pays, en faisant allusion aux autruches et aux Kangourous.
«En plus de ces espèces animales qui raffolent les visiteurs, notre ferme abrite une multitude d’espèces naturelles et d’autres ayant fait l’objet de croisement, à savoir: les manguiers, papayers, jujubiers greffés, orangers, citronnelle, tamariniers», a expliqué Kady CAMARA.
A côté de l’élevage des animaux, la ferme dispose également une grande imprimerie, équipée de matériels de la dernière génération pour la fabrication des emballages, des étiquettes des produits commerciaux des grandes entreprises de la place et d’ailleurs.
«Grâce à son expertise, les responsables de l’imprimerie du Groupe estiment que la ferme est internationalement connue pour avoir servi de grandes sociétés », a-t-elle noté.
Après cette brève présentation de la ferme du Groupe Klédu, le ministre INTALLOU et sa délégation ont eu droit à une visite guidée de la salle d’incubation des œufs d’autruche, de la galerie et de l’imprimerie du groupe avant de se rendre sur le second site de la ferme situé dans la commune rurale de Baguinéda.
Pour la merveille de la vue, comme pour la première étape, les visiteurs ont pu voir l’unité de production de miel, les parcs d’autruches, des chevaux et des tortues; cela avant de contempler les produits dérivés finis et bien emballés de la ferme qui sont commercialisés à travers la boutique « Les douceurs de la ferme».
Dans les parcs des autruches qui ont suscité beaucoup la curiosité des visiteurs, l’on apprend que la ferme compte 3 000 sujets et a un objectif de 10 000 sujets dans les jours à venir.
A l’issue de cette visite au cœur de cette ferme qui fait la fierté de notre pays, le ministre de l’Artisanat et du tourisme, émerveillée, pense que cette initiative devait être démultipliée à toutes les régions du pays.
En plus de la préservation des espèces animales et végétales, elle pourrait être un tremplin pour le développement du pays, à travers la relance de l’économie nationale.
Aussi, estime le ministre, il n’y a pas meilleure façon pour le Mali plus que ce genre d’initiative de l’agrobusiness pour poser le jalon de son développement.
Par Sikou BAH
Source: info-matin
