Quel est le produit le plus consommé au Mali ? L’eau naturellement ! Mais, autant celle-ci est vitale, autant sa consommation dans certaines conditions peut être mortelle.
En effet, de plus en plus, l’on assiste à une mise sur nos marchés, gares et dans les rues, de sachets plastics d’eau, cédés aux consommateurs à 25 ou 50 Fcfa.
De plus en plus vulgarisés, et accessibles à tous, ces sachets d’eau sont vendus à la sauvette.
Cependant, les règles essentielles d’hygiènes pour leur fabrication sont biaisées. « L’eau contenue dans ces sachets plastics sont d’une dangerosité réelle », indiquent les spécialistes.
A ces eaux, s’ajoutent d’autres dites minérales.
Présentées, celles-ci, comme plus saines que l’eau courante (de grande consommation produite par EDM SA), ces eaux minérales naturelles produites au Mali, s’avèrent, elles aussi dans nombre de cas, d’une extrême vulnérabilité aux infections bactériennes.
En effet, contrairement à ce que pensent nombre de nos concitoyens, ces eaux dites minérales et naturelles ne sont généralement soumises à aucune prescription particulière d’hygiène ou de diététique qui les distinguent de l’eau de grande consommation traitée et produite par la société EDM.
A en croire les spécialistes, les qualités de substances physico-chimiques qu’elles renferment (les eaux minérales au Mali) dépassent le seuil de limites autorisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En effet, on n’y ajoute pas du chlore afin de ne pas altérer leur caractère naturel.
Or, c’est justement ce même chlore (substance de l’eau de javel) qui permet d’éliminer les bactéries. Raison pour laquelle, après les différentes phases de décantation de l’eau fluviale qu’elle traite. EDM SA y ajoute du chlore, seul produit susceptible d’éliminer véritablement les bactéries.
Bien que pures à l’état naturel, les eaux minérales auxquelles sont extrêmement vulnérables aux attaques bactériennes, quand elles ne sont pas associés au chlore à la différence de l’eau traitée par EDM SA.
Toujours selon nos sources, les eaux minérales renferment également un pourcentage très élevé en sodium, potassium, de calcium…
Et ces pourcentages, hélas, dépassent les limites imposées par l’OMS en ce qui concerne les eaux de grande distribution.
Malick Camara
SOURCE: Le 26 Mars