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Valérie Trierweiler: peut-elle encore tomber amoureuse?

POUR L’EX-“PREMIÈRE DAME”, IL FAUT OUBLIER LES DÉCON­VE­NUES DU PASSÉ
Valérie Trierweiler ancienne copine president français françois hollande

 

Trom­pée par l’homme qu’elle aimait et qu’elle a accom­pa­gné jusqu’au pouvoir, Valé­rie Trier­wei­ler se trompe à son tour, en ne cessant de régler ses comptes. Nous lui préco­ni­sons de révé­ler la belle personne qu’elle est sans doute, mais qu’elle cache encore sous le masque de la vindicte.

A cinquante ans, elle semble en pleine maîtrise de sa fémi­nité. Grâce prési­den­tielle d’un certain François H. qui embrasse comme on offre le baiser du condamné, mais – la preuve avec Ségo­lène Royal aupa­ra­vant – finit par déli­vrer les femmes qu’il mal étreint de leur air renfro­gné ? Il y a les contes de fées, et le compte des faits.

Primo, Valé­rie Trier­wei­ler n’est pas moins jolie qu’une certaine actrice. Perchée sur ses talons de douze centi­mètres, elle pensait prendre de la hauteur sur les petits conseillers aux chaus­sures bien cirées, mais à l’éthique moins relui­sante, du palais élyséen. Derrière les fenêtres du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, elle n’a rien vu venir de la pour­tant proche et bien nommée rue du Cirque. Drapée dans des robes cache-coeur, elle croyait se cuiras­ser contre le curare des plumes assas­sines et nouer un peu plus fort un lien amou­reux qu’elle sentait déjà se défaire. Assom­mée de tranquilli­sants, elle a fini seule, sanglée, dans une chambre de la Pitié-Salpê­trière, après la terrible révé­la­tion de sa répu­dia­tion. Il n’en fallait pas plus pour l’in­ci­ter à opérer une révo­lu­tion derrière son paravent d’in­for­tunes. Ainsi, comme au sortir d’un deuil, Valé­rie opte désor­mais pour des coupes, plus fluides, et des couleurs, plus claires, qui siéent davan­tage à sa silhouette et sa liberté retrou­vées. Auréo­lée d’un blond miel depuis trois mois, elle nous rappel­le­rait presque Grace Kelly dans La Main au Collet. Si seule­ment sa main à elle n’avait pas souf­fleté un malo­tru dans un café du 15e arron­dis­se­ment pari­sien, début mars. Mais clas­sons l’af­faire comme le parquet de Paris.

Deuxio, Valé­rie Trier­wei­ler n’a pas moins d’en­tre­gent qu’une certaine femme de réseau. Les salons de l’Ely­sée, qui ont étouffé plus d’un cri et chucho­te­ment depuis que le pouvoir français s’y est installé en 1848, la tenaient au devoir de réserve. Elle a ré-ouvert en grand son salon de conver­sa­tions, dans l’he­bod­ma­daire Paris Match, qui célèbre le poids des mots depuis plus de six décen­nies. Il s’y presse du beau monde. Pour Valé­rie, fini la poli­tique, c’est désor­mais “lettres ou le néant”. Récem­ment, l’écri­vain new-yorkais Douglas Kennedy a retweeté un article qu’elle lui consa­crait. Titre de la chro­nique: “un amour bâti sur du sable”. Qui de l’une, à la recherche de son honneur perdu, ou de l’autre, auteur des romans Rien ne va plus, Une rela­tion dange­reuse etL’homme qui voulait vivre sa vie, a été le plus inspiré par l’échange? Peu importe. Merci pour ce moment de conni­vence.

Tertio, Valé­rie Trier­wei­ler n’est pas moins capable de sensi­bi­li­ser l’opi­nion qu’une certaine produc­trice. Les “sans-dents”, l’ex-Première dame, qui n’en aura fina­le­ment pas été une, a choisi de les accom­pa­gner dans leur quoti­dien, plutôt que de les montrer à l’écran, dans des docu­men­taires comme Les Prolos et Petites mains, ou, des fictions comme Jusqu’au bout et Mon ami Pier­rot. Certes, chacun s’en­gage à la hauteur de ses moyens. Mais personne ne peut nier l’ac­ti­visme, physique et numé­rique, de Valé­rie, toujours prête à battre le pavé et l’écran tactile de son smart­phone, en faveur du Secours Popu­laire ou des 200 lycéennes nigé­rianes enle­vées par le groupe isla­miste armé Boko Aram. Son père, inva­lide civil de guerre, est mort, alors qu’elle n’avait que vingt-et-un ans. Veuve, sa mère fut contrainte de trimer en tant qu’hô­tesse d’ac­cueil de la pati­noire d’An­gers. C’est dire comme elle sait l’im­por­tance de crier la vie, quand tout est réduit au silence. Remer­cions-la pour cela aussi.

Alors, quoi, comment expliquer qu’à ce jour, aucun homme ne se soit affi­ché à son bras? Hormis Alain Delon, vieux guépard du cinéma français, qui, reni­flant sa soli­tude, solli­cita une rencontre, rien de bien fameux, rien qui ne fasse palpi­ter la presse du coeur.

Aussi, nous aime­rions adres­ser ces quelques conseils à notre consoeur.

D’abord, il faut oublier ce François. L’af­front fut de taille. Jamais une femme n’aura été autant humi­liée dans l’his­toire de la Ve Répu­blique. Mais à quoi bon souf­frir davan­tage? Ecoulé à plus de 750 000 exem­plaires,Merci pour ce moment fut sans doute une saignée néces­saire. On doute, par contre, que son inter­view parue le 12 mai dans Le Pari­sien ou que son tweet publié le 26 mai avec mention d’un article du Monde sur les “trois esca­pades par semaine” de notre président soient autant de rappels indis­pen­sables de sa condi­tion de femme bafouée. On ne parle même pas de l’adap­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique de son livre, produite par son amie Saïda Jawad. Les salles obscures sont déjà pleines de drames senti­men­taux. Il faut voir la vie devant soi, Valé­rie.

Ensuite, il faudrait se montrer davan­tage acces­sible et dispo­nible. S’en­vo­ler à Bombay avec Char­lotte Valan­drey pour donner un coup de projec­teur sur le programme Fight Hunger, fut fort esti­mable. Oublier la grisaille pari­sienne sous le soleil de l’île Maurice avec Valé­rie de Senne­ville, épouse Sapin, et Saïda Jawad, d’ac­cord, pourquoi pas. Mais quelque chose nous dit que faire la fête au Banana Café, temple des nuits gay pari­siennes, ne doit pas faci­li­ter les rencontres. La posture de femme forte, qui tient encore debout, le poing levé, c’est bien. Mais un peu de tendresse dans ce monde de brutes, ça ne se refuse pas, Valé­rie.

Enfin, il faudrait préci­ser ses attentes. Egoïsme, mani­pu­la­tion, perver­sion, lâche­té… Dans Merci pour ce moment, l’ex-compagne de François H. a listé tout ce qu’elle ne souhai­tait plus d’un homme. On lui propose la rédac­tion d’un deuxième tome, qu’elle pour­rait inti­tu­lerMerci pour la suite et dans laquelle elle nous dres­se­rait le portrait de son amou­reux idéal. Cet homme capable, comme elle, d’en­four­cher un vélo, de voya­ger au bout du monde ou de s’in­té­res­ser à l’oeuvre de Marc Lévy. Un aven­tu­rier en somme. Mais cette fois, un vrai.

 

Source: gala.fr

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