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Urbi Orbi : IBK et la gouvernance

On dit IBK budgétivore, mais il n’a jamais été mêlé à une affaire de délinquance financière, une affaire de surfacturation. Il a toujours marché avec la loi. Tout au plus, a-t-il fait sienne ce principe sacro-saint des militaires : une mission, des moyens. IBK on le dit également globetrotter. Le plus souvent, c’est pour représenter le Mali dans les enceintes internationales comme celles de l’ONU ou de l’U.A et non pas par goût de villégiature. Il en revient souvent avec des bons exemples sous le bras comme c’est le cas avec celui des dix mille tablettes que lui a inspiré Paul Kagamé du Rwanda, un pays qu’il l’a beaucoup marqué par sa propriété et ses nombreuses initiatives dans le domaine de développement. Mais IBK doit toujours garder le sens de la mesure, avoir toujours à l’esprit qu’il est le Président d’un pays aux ressources limitées.

Il a beau longtemps séjourner en France, il a beau parler un français fort policé, il n’en reste pas moins un “Maninka” entier, friand de la sauce à la pâte d’arachide.

On le dit très attiré par le pouvoir et tout ce qu’il a comme décorum et lambris dorés. Il a ainsi la propension de se faire entourer, à la manière d’un prince mandingue, d’une cour dont certains éléments s’ingénient à faire le vide autour de lui. De là, il se retourne dans une espèce de tour d’ivoire. Il est ainsi facile d’ériger des villages Potemkine à l’intention du souverain.  De là qu’IBK trahisse les idéaux de ses ancêtres Sunjata et ses compagnons qui ont eu les idées ingénieuses du Sininkouya et de la Charte  de Kurukanfuka, il y a un pas à ne pas franchir. Tel Anté le héros grec tirait sa force du contact de son pied avec le sol, IBK doit tirer sa force de son contact avec le peuple.

Etre président de la République, c’est arbitrer entre différents intérêts. IBK doit arbitrer en faveur des intérêts du plus grand nombre.

Enfin, la bête noire d’IBK et des présidents qui l’ont précédé, c’est l’hydre de la corruption. Sans négliger les mesures fortes a posteriori, il faut mettre l’accent sur la batterie des mesures pour prévenir, empêcher la Commission de la corruption, comme Soumana Sako savait si bien le faire.

Boubacar Sidibé Junior     

Source: Aujourd’hui-Mali

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