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UNTM : la grève est largement observée par les militants

Suite à l’échec des négociations avec le gouvernement malien l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a entamé hier mercredi 18 novembre 2020, une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire. Le mouvement a été largement suivi.


Depuis le lundi 02 novembre 2020, la grande centrale syndicale, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a déposé, sur la table du ministre du Travail et de la Fonction publique, un préavis de grève de 72 heures (du 18 au 20 novembre). Plusieurs rencontres ont eu lieu entre les deux parties sans suite favorable. Ce qui a poussé la centrale syndicale à cette grève de trois jours.
En effet, lors de nos passages dans certains services, on a constaté que le mot d’ordre de la centrale a été respecté par ses militants. Cependant, ils sont nombreux les militants d’autres syndicats qui trouvent que le moment est mal choisi. En plus, certains accusent le secrétaire général de l’UNTM Yacouba Katilé et ses camarades de vouloir saboter la transition.
De même, ils sont nombreux aussi les maliens qui accusent les autorités de la transition pour leur silence radio face à la grogne sociale. Selon eux, les autorités doivent privilégier le dialogue avec les Maliens, surtout les syndicats en leur détaillant la situation du pays et aussi en leur demandant un moratoire sur les grèves pendant ces 18 mois de transition.
« Les gens commencent à douter de ces autorités. Non seulement, ils se sont accaparés de la part du lion au sein du gouvernement de la transition et veulent la même chose au sein du Conseil national de la transition. C’est du partage de gâteau ça. Plus grave, les maliens attendent toujours la déclaration de leurs biens en commençant par le Président de la Transition et son Vice-président. Donc ils doivent changer leur façon de faire les choses », affirme Drissa Coulibaly, un jeune fonctionnaire.
Par ailleurs, dans ses doléances la principale centrale syndicale exige du gouvernement l’extinction de tous les accords signés de 2014 à 2020, et ce avant le 10 novembre 2020. Les revendications sont à la fois statutaires et salariales.

Seydou K. KONE

Source: Bamakonews
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