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Université des lettres et sciences humaines : la 4e session ordinaire du conseil planche sur la sécurité de l’espace scolaire

La quatrième session ordinaire du conseil de l’Université des lettres et sciences humaines de Bamako s’est tenue le jeudi 26 octobre 2017 à l’hôtel Olympe sous la présidence du Pr. Doulaye Konaté. Cette rencontre a enregistré la présence des enseignants de l’université et les représentants de l’AEEM.

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Après la traditionnelle vérification des mandats, les vingt-deux membres du conseil ont procédé à l’examen de l’ordre du jour qui comportait un seul point à savoir : examen et adoption du document de réflexion sur les problèmes récurrents de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako et proposition de solutions. Après examen des différents points mentionnés dans les documents présentés, les administrateurs se sont réjouis de la qualité dudit document et ont, par cette occasion, félicité les responsables de l’université. Au total, six  grands points correspondant aux  problèmes récurrents de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako sont  mentionnés dans le document soumis à l’appréciation des administrateurs. Ils vont de la présentation de l’université, à la mise en œuvre  du système LMD (Licence-Master-Doctorat), la  violence des heures supplémentaires, recrutement et formation du personnel enseignant, les infrastructures et les solutions proposées.

Le document explique l’embarras dans lequel se trouvent les responsables de l’Université de lettres et sciences humaines de Bamako. Chacun à son niveau se pose la question de savoir que faut-il faire pour répondre aux problèmes récurrents de la structure. La première réponse est entre les mains du gouvernement qui doit accorder à l’université toute l’importance qu’elle mérite en tant que haut lieu de création du savoir et garante du développement durable du pays. En ce qui concerne la sécurité, la première solution passe par la mise en place et l’opérationnalisation, sous l’autorité du recteur, du groupe de sécurité universitaire (GSU) prévu par les articles 20 de l’ordonnance n°2011-019/P-RP du 28 septembre 2011 portant création de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako ; et 50 du décret N) 2011-736/P-RP du 3 novembre 2011 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’université.

Le groupe de sécurité universitaire sera une force non militaire qui aura une mission de police administrative. Pour une meilleure mise en œuvre du système LMD, il convient de compléter les offres de formation en licence, d’organiser un atelier de formulation d’offres de formation de licences professionnelles dans les facultés au titre de l’année 2017, procéder à la formation continue des enseignants à la didactique des enseignants, tenir des ateliers d’information sur le système LMD à l’intention du personnel administratif et technique et spécialement des agents de la scolarité prévue dans le programme d’activités 2017, créer une bibliothèque universitaire centrale, ouvrir des masters correspondants aux différentes licences et une précision des modalités d’accès conformément aux moyens de l’Etat, réviser l’enveloppe des heures supplémentaires, diversifier les sources de financement. La bonne gestion des heures supplémentaires passe nécessairement par la maitrise des flux d’étudiants dans les facultés, l’utilisation rationnelle des infrastructures disponibles à Kabala, la relecture des programmes pour diminuer le volume des heures supplémentaires, l’initiation d’une décennie de l’enseignement supérieur, la construction d’infrastructures pédagogiques adéquates, le recrutement massif de professeurs d’enseignement supérieur. Les propositions des solutions relatives aux infrastructures concernent notamment l’optimisation et la rationalisation des salles de classe et amphithéâtres, la poursuite du programme de construction de nouvelles infrastructures en cours de réalisation. En somme, pour que l’Université des lettres et de sciences humaines de Bamako sorte de la situation actuelle, il est impérieux d’appliquer une série de mesures. Celles énumérées ci-dessus apparaissent comme souhaitables si  l’on veut parvenir à une situation acceptable dans un délai raisonnable. Malgré le contexte socio-économique marqué par la modestie des ressources et les nombreuses priorités, les plus hautes autorités ont déployé des efforts pour l’amélioration des conditions d’enseignement et de recherche des universités en général et de l’Université des lettres et de sciences humaines en particulier. Une meilleure orientation de ces efforts vers les priorités de l’ULSHB pourrait contribuer à son rayonnement. Ces priorités sont celles qui font l’objet de ce document notamment la sécurité, l’allocation de ressources financière conséquentes, le recrutement d’enseignants en qualité et en quantité, la construction et l’équipement d’infrastructures.

Une fois adoptée par les administrateurs, ces propositions de solution serviront de cadre de référence pour  l’ULSHB.

Gaousou Kanté

 

La rédaction

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