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Une otage suisse “aurait été tuée” par ses ravisseurs au Mali, selon la diplomatie helvète

Une otage suisse détenue au Mali “aurait été tuée” par ses ravisseurs, a annoncé, vendredi, le département fédéral des Affaires étrangères helvète dans un communiqué.

La Suisse a indiqué, vendredi 9 octobre, avoir été informée par les autorités françaises, qu’une otage suisse détenue au Mali depuis quatre ans était décédée. “Elle aurait été tuée par les ravisseurs de l’organisation terroriste islamiste Jama’at Nasr al-Islam wal Muslim il y a environ un mois”, a déclaré le département fédéral des Affaires étrangères sur son site.

“C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la mort de notre concitoyenne”, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis, cité dans le communiqué. “Je condamne cet acte cruel et exprime mes plus sincères condoléances aux proches de la victime”, a-t-il ajouté.

Le ministère ne précise pas l’identité de l’otage et indique que ce sont les autorités françaises qui ont informé les autorité suisses “ce vendredi après-midi” sur le sort de cette otage.

Les autorités françaises “ont été informées de cette exécution par l’intermédiaire de l’otage française récemment libérée”, Sophie Pétronin, précise le communiqué du ministère.

Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde, est arrivée vendredi à la mi-journée en France, après quatre années de détention au Mali aux mains de jihadistes.

Les autorités suisses, “mettent tout en œuvre pour connaître les circonstances exactes” de “l’exécution” de leur ressortissante “ainsi que le lieu où se trouve le corps de la victime” et “la Suisse fera tout son possible pour le rapatrier”, poursuit le ministère affirmant vouloir se rapprocher du “nouveau gouvernement de transition au Mali” pour ce faire.

En collaboration avec les autorités maliennes et d’autres partenaires, les autorités suisses ont travaillé ces quatre dernières années pour que la citoyenne suisse soit libérée et puisse retrouver sa famille. À plusieurs reprises, les membres du Conseil fédéral ont fait pression sur les autorités maliennes pour demander sa libération, a ajouté le ministère.

Avec AFP et Reuters

FRANCE 24

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