Désormais, les prostituées ne se donnent plus la peine de rester sur les trottoirs dans l’attente des clients. A en croire nos confrères de La voix du Nord, les travailleuses de s*xe quittent les trottoirs et s’installent sur internet.
C’est à travers les sites destinés aux petites annonces qu’elles dénichent leurs clients. La preuve qui atteste que c’est le nouvel mode opératoire des prostituées, c’est qu’on constate que l’avenue du Peuple-Belge, dans le Vieux-Lille est en train de perdre son appellation de « secteur prostitutionnel lillois ».
Les filles en majorité originaire d’Afrique et d’Europe de l’Est préfèrent rencontrer leur client à la suite d’un entretien sur internet ou à travers le téléphone.
Les filles qui étaient d’ordinaire si nombreuses à toutes les heures ont considérablement déserté les trottoirs. Mardi dernier vers 16h, les étudiants et les retraités patientaient sous une aubette. L’un d’eux s’est écrié: « où sont passées les prostituées installées ici quasi en permanence ? ». Un vieillard a répondu : « Ah, oui, c’est vrai, observe un passant. On ne sait pas. Là, ce n’est pas la bonne heure. Peut-être le soir… ».
Mais curieusement la veille, nos confrères de La Voix du nord avaient fait le même constat : plus de prostituées sous l’aubette. Par le passé, il était possible de croiser plusieurs dizaines en même temps…
Il est clair que les travailleuses de s*xe seraient en train de partir. Mais celles qui sont originaires d’Afrique et d’Europe de l’Est sont présentes du côté de La Madeleine. « Mais globalement, depuis quelques mois, on observe beaucoup moins de filles sur les trottoirs », confirme un policier. A la rubrique « Escort » à Lille, Vivastreet proposait 83 offres de massages divers. « Les clients prennent rendez-vous par mail ou au téléphone, et les passes ont lieu à l’hôtel, ou à domicile », ajoute l’homme en tenue.
Source: afrikmag