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Une « désinformation » et un « sabotage » orchestrés par des individus mal intentionnés, d’après la direction

Il n’y a pas d’institution ou d’opérateur économique au Togo que la crise de ces 12 derniers mois n’a pas frappé. Et ce n’est pas l’Etat togolais qui démentirait, alors même qu’il a dû faire intervenir en fin d’année dernière une loi de finance rectificative, vu les entrées et les sorties au Trésor public, ou encore la CCIT (Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo) qui dans un rapport reconnaissait la perte sèche concédée par les opérateurs économiques. Et quid de l’IAEC (Institut Africain des Etudes Commerciales), bâti au prix de mille et un sacrifices par le PDG, Bassabi Kagbara ?

En tout cas, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, cette école du groupe BK-Université relève être « la cible d’une véritable campagne de diffusion de fausses informations et de sabotage de la part de certains individus mal intentionnés qui ont pour objectif manifeste de porter atteinte à l’image de marque de cette école de formation universitaire, reconnue dans la sous-région comme une école de référence avec à son actif des années d’expérience ».

D’après ce document dont nous avons reçu copie et intitulé « Campagne de désinformation et de sabotage contre l’IAEC », la direction tient à faire savoir au public qu’il s’agit ni plus ni moins que « des informations dénuées de tout fondement » qui « font état du mécontentement et de la colère du corps enseignant qui se retrouverait avec 6 mois d’arriérés de salaires » et malheureusement « maladroitement diffusées sur les réseaux sociaux et par une certaine presse, qui refuse obstinément de faire du recoupage avant toute publication » de ces informations qui ne sont que « l’œuvre de personnes de mauvaises foi, qui ont pour seul objectif de nuire aux intérêts et à la renommée de cette école qui se distingue sur la place par de nouveaux partenariats signés avec des Universités de renommée internationale en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie ».

En bon pédagogue qui n’entend rien cacher à ses interlocuteurs et mieux, qui voudrait user des canaux conventionnels qui lui sont réservés pour faire entendre sa part de vérité, l’IAEC en tant qu’opérateur économique qui joue sa partition à l’essor de l’économie de ce pays, fait comprendre que tout comme les autres opérateurs économiques, « sa trésorerie a eu elle-aussi à subir des fluctuations suite à la longue crise que le Togo a traversée en 2017 ». Toutefois, promet-il « des mesures pour y remédier ». Et contrairement aux informations véhiculées qui font état de six (06) mois d’arriérées de salaire dues à ses enseignants, la direction de l’Ecole a tenu « à préciser que dans ses comptes, à ce jour », elle doit « seulement un (01) mois » à ces derniers. Ce qui d’ailleurs devrait être réglé « dès la reprise pour les enseignants, les responsables de filières et de parcours ».

On peut dès lors, à partir de cette bonne nouvelle, comme quelqu’un, dire qu’ « il y a plus de peur que de mal », ou mieux encore, « circulez, il n’y a rien à voir ».

Pour rappel, cette école universitaire privée du Togo et de l’Afrique, pionnière dans la formation en BTS au Togo, fait partie des meilleures écoles sur la place en matière de formations universitaires reconnues par l’Etat togolais, rien que pour le bonheur de ses apprenants, ces derniers mois, n’a pas cessé de multiplier des conventions de partenariat avec de grandes universités du monde dont SUPMTI et PIIMT au Maroc, l’Université publique de Wolverhampton en Angleterre, CFPNC leader africain de l’aéronautique du Maroc et l’AUL de Floride aux Etats-Unis. Un engagement supplémentaire qui vient réaffirmer celui des dirigeants de cet établissement « à œuvrer aux côtés des autorités, des communautés et des familles afin de les accompagner dans l’éducation et la formation des apprenants et leur demande de lui accorder toujours leur confiance ». On peut dès lors croire que c’est un engagement trop suffisant pour attirer la foudre des concurrents ou encore de personnes malveillantes qui n’ont pour seule ambition que de couler un concurrent qui a pris trop d’avance et qui, si son élan n’est pas ralenti, risque de se retrouver à plus de mille lieux.
T228

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