Une semaine après le déclenchement de la vague de contestation sociale en Tunisie, le président a appelé le gouvernement à réagir. Il réclame un plan contre le chômage dans un pays où les jeunes diplômés représentent un tiers des sans-emplois. Du travail, c‘était déjà l’une des revendications de la révolution qui avait chassé Ben Ali du pouvoir en 2011.
“ Je sais que l’Etat et le gouvernement sont capables de trouver les fonds nécessaires, a assuré le Président Béji Caïd Essebsi, même s’il faut les prendre ailleurs pour les consacrer à ce plan, parce que c’est notre responsabilité. “
La Tunisie a passé sa première nuit sous couvre-feu après six jours de protestations et de violences qui ont débuté dans la région défavorisée de Kasserine et se sont propagées à d’autres villes, dont la capitale Tunis. A Kasserine, c’est la mort d’un jeune chômeur – alors qu’il protestait contre son retrait d’une liste d’embauches dans la fonction publique – qui a mis le feu au poudres. Depuis, les manifestations sont quotidiennes.
Avec AFP
Source: euronews