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Trois morts et 42 blesses : L’opposition accuse le gouvernement sur la tragédie de Gao

L’opposition accuse le gouvernement d’être l’unique responsable de la tragédie de Gao, survenue le 12 juillet 2016. Elle réclame des sanctions et la tenue immédiate de concertations nationales sur l’accord pour la paix.

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Sur les événements de mardi dernier à Gao, l’opposition a animé samedi une conférence de presse à la Maison de la presse. Tous les ténors du camp opposé au président IBK étaient présents, entre autres, Soumaïla Cissé, président de l’URD et chef de file de l’opposition, Tiébilé Dramé du Parena, Modibo Sidibé des Fare, Sadou Diallo du PDES.

Dans une déclaration, l’opposition annonce son soutien sans faille aux jeunes de Gao et déclare le gouvernement unique responsable de la tuerie de Gao. Dans la déclaration, l’opposition souligne que cette tragédie pouvait être évitée si le président IBK et son gouvernement avaient écouté les propositions de la société civile et les siennes.

Les opposants ont une fois de plus dénoncé le passage en force de la loi sur les autorités intérimaires et invité le président de la République à se ressaisir le plus vite possible en réussissant toutes les forces vives de la national autour de l’accord. L’opposition exige avant tout, la tenue des concertations nationales pour recenser les préoccupations des Maliens.

Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, a noté que les incidents de Gao étaient prévisibles et pouvaient être évités si le gouvernement avait tenu en compte les demandes de l’opposition : « L’opposition républicaine, après les déclarations, les conférences et points de presse, a décidé d’organiser une grande marche pacifique le 23 mai 2016 à Bamako pour dénoncer l’ensemble des dérives du régime en place. Au cours de cette marche, nous avons dénoncé l’institution des autorités intérimaires ».

L’occasion était aussi bonne pour le chef de file de l’opposition pour dénoncer la gestion catastrophique du pays par le président. Soumi reproche au président de renouveler tous les six mois le gouvernement. Selon lui, ces multiples changements mettent en retard le développement du pays, car les ministres n’auront pas le temps de bien travailler.

Le président des Fare, Modibo Sidibé a déclaré que l’accord a beaucoup de faiblesses. Selon lui, il ne comporte aucun projet politique d’avenir ; ne traite pas les questions fondamentales et met en cause la cohésion sociale.

Comme alternatives, l’ancien locataire de la Primature a proposé avant l’application de l’accord que les aspects sécuritaires soient mis en œuvre sur toute l’étendue du pays et la tenue des assises nationales pour que les Maliens soient acteurs de la résolution de la crise.

Y. Doumbia

 

Source : L’Agora

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