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Traque des jihadistes au Sud du Mali : les 20 suspects interpellés à la frontière de la Côte d’Ivoire étaient attendus à Yirimadjo, non loin du stade du 26 mars

Enriq Samar et Bagayoko Lassina,  tous de nationalité française étaient vivement recherchés par les services maliens de la sécurité d’état. Ils sont soupçonnés d’être des relais jihadistes au Sud du pays et d’être impliqués dans les récentes attaques perpétrées dans le cercle de Kadiolo. Grâce à la vigilance des hommes du commissaire principal de police Faganda Keran Sissoko de service au poste de flux migratoire de Zegoua le lundi 13 juillet 2015, ils ont été interpellés à bord de deux cars de la compagnie de transport routier « Sonef transport » en provenance d’Abidjan. Ils étaient accompagnés de dix huit autres de diverses nationalités.

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Chapeau bas au commissariat de police de Kadiolo pour son coup de filet de ce lundi 13 juillet qui a permis de rattraper des jihadistes présumés, cités dans les attaques des postes de sécurité frontaliers avec la Côte d’Ivoire. A Misseni, de fraîche date, les assaillants avaient fait un mort, tué par balles. Vers 18 heures, deux cars de la compagnie de transport routier « Sonef transport » en provenance d’Abidjan stationnent au poste de flux migratoire de Zegoua.

Au terme du contrôle minutieux effectué par les hommes du commissaire Faganda, actualité oblige, deux hommes activement recherchés depuis deux semaines par les services de la sécurité d’état sont formellement identifiés. Il s’agit d’Enriq Samar et de Bagayoko Lassina,  tous de nationalité française. Ils étaient accompagnés de dix huit  autres suspects,  tous des musulmans radicaux, barbus.

Sur les 20 suspects, un interrogatoire sommaire a permis de savoir qu’il y a trois Français, dont un Guadeloupéen, un d’origine ivoirienne et un autre d’origine malienne. Il y a également  quatre Maliens et treize Mauritaniens. Ils ont confié aux enquêteurs qu’ils devaient loger à Yirimadjo, non loin du stade du 26 mars, en Commune VI du district de Bamako. Faut-il en déduire qu’il y a un QG jihadiste dans cette partie du district ? C’est une interrogation qui mérite vérification par les services de la sécurité d’état à qui les suspects ont été remis pour approfondir les interrogatoires.

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