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Traque contre des malfaiteurs sur les sites d’orpaillage: De nombreux produits illicites saisis dont une centaine de bidons de mercure, des détecteurs de métaux et une importante quantité de produits chimiques non identifiés

Depuis un mois, la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali (FNOM) est sur le pied de guerre contre l’utilisation des produits nocifs sur les sites miniers. Au cours d’une opération menée depuis quelques semaines dans plusieurs sites d’orpaillage dans la localité de Kayes,  elle  a réussi à mettre la main sur une centaine de bidons de 20 et 50 litres contenant, selon les étiquettes, de l’acide sulfurique et nitrique. Ces produits toxiques et prohibés sont utilisés sur les sites d’orpaillage de la région.

Dans le cadre de l’assainissement et de la sécurisation des sites d’orpaillage traditionnel au Mali, la Fédération nationale des orpailleurs du Mali (FNOM) a lancé une vaste opération de démantèlement de réseaux illicites d’exploitations artisanales de l’or. Une opération dirigée par le président de la FNOM, Seydou Kéïta qui a conduit ses hommes dans les sites d’orpaillage traditionnel de Sadiola, Koukéto …

Exprimant sa satisfaction de l’opération, il a expliqué que  « cette descente musclée fait suite à l’utilisation abusive de produits chimiques sur les sites d’orpaillage. L’objectif est de mobiliser les troupes pour mettre de l’ordre dans les sites d’orpaillage traditionnel qui sont, depuis quelques temps, sous l’emprise dévastatrice des malfaiteurs ». 

Après plusieurs jours de ratissage, avec un détachement de la gendarmerie, Seydou Kéïta a dressé un bilan de 8 personnes, de nationalités étrangères, interpellées et mises à la disposition de la gendarmerie pour non identification de produits chimiques et toxiques (Cyanure, acide sulfurique, dynamite etc.) à Sadiola.

Outre ces interpellations, de nombreux produits illicites ont été saisis, entre autres, une centaine de bidons de mercure, 5 détecteurs de métaux et une importante quantité de produits chimiques non identifiés.

Face à cette catastrophe, les pouvoirs publics se doivent d’organiser ce secteur qui viole, sur toute la ligne, le code minier et environnemental et expose les usagers à être en conflit avec la loi. Mais, la FNOM, en collaboration avec le ministère des Mines et du Pétrole, entend poursuivre les détracteurs jusque dans leurs derniers retranchements, selon Seydou Kéïta.

Bandiougou DIBATE

Source: l’Indépendant

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