Nous le disions dans une de nos précédentes parutions : l’actuel ministre de la réconciliation, le «coopté» du Comité national de transition (CNSP), Ismaël Wagué, est à la tête d’un département dont il ignore tous les contours et, peut-être, même, le sens.
Depuis qu’il est à la tête de ce département et qu’il y a débarqué avec des dizaines de militaires, a nommé celle qui ressemble à une belle-mère à lui, à la direction administrative et financière, on ne sait réellement pas ce qu’il fait en termes de réconciliation.
Le premier acte qu’il a posé, c’est instaurer la charia à Farabougou où l’ex-junte a été incapable de chasser les djihadistes. Comme seule solution, le gouvernement, à travers Wagué, s’est couché et a accepté toutes les conditions des terroristes ; à savoir, que les femmes sortent voilées, que les hommes portent des pantalons courts, gardent la barbe, que personne n’écoute de la musique etc.
Le retour au moyen-âge, c’est tout ce que le ministre de la réconciliation et le Haut conseil islamique ont trouvé pour «soulager les peines» des populations sur place. Le drame, c’est qu’ils s’en réjouissent. Le même scénario a été reproduit dans plusieurs autres localités qui vivent, aujourd’hui, au rythme de la Charia, se disant abandonnées par les autorités.
On se demande où est passée notre armée. Une armée que Wagué vient, d’ailleurs, de mettre sur le même pied d’égalité que les chasseurs traditionnels, communément appelés «Donsos»,à travers, ici, aussi, la signature d’un document dit de réconciliation. Quand on continue encore à sous-traiter notre sécurité !
MT
Source : Nouvelle Libération