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Transition : Le soutien ferme des chefs traditionnels et coutumiers

Venus de l’ensemble des régions du Mali, les chefs coutumiers et traditionnels ont exprimé leur soutien aux autorités de la Transition et souhaité sa prorogation afin de rétablir la sécurité avant la tenue des élections. Ils l’ont exprimé hier de vive voix au Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, au cours d’une rencontre au Centre international de conférences de Bamako.

 

Prenant la parole, le patriarche de la famille Niaré de Bamako, a souhaité la bienvenue à l’ensemble des chefs traditionnels dont certains sont venus de très loin pour rencontrer les autorités de la Transition. Le coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré, a invité les Maliens à mettre de côté leurs divergences pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation. Il exprimera ensuite son soutien des légitimités traditionnelles aux autorités de la Transition.

Les chefs coutumiers des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudéni, Ménaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza, Bandiagara ont également salué les autorités de la Transition pour les actes qu’ils sont en train de poser depuis leur arrivée à la tête du pays. En plus de leur soutien exprimé aux autorités, nombre d’entre eux, porteurs des messages des populations de leurs régions, ont demandé la prorogation de la Transition.

Le patriarche Djibril Diarra de la Région de Koulikoro, tout en exprimant son soutien aux autorités, a indiqué que c’est le peuple malien qui doit décider de quand la Transition doit prendre fin. Il a salué le courage des autorités qui ne se «sont pas aplaties devant l’impérialisme».

D’autres comme Oumar Togora, coordinateur des chefs de village de la Région de Ségou, ont indiqué que tous ceux qui se soucient de l’avenir du Mali, doivent soutenir les autorités de la Transition. Hamady Dicko de la Région de Nara a affirmé que pour le moment, il est impossible de parler d’élections dans sa circonscription. C’est pourquoi, il a demandé au gouvernement de prendre des mesures pour assurer la sécurité avant d’organiser des scrutins.

Après avoir écouté ses hôtes du jour, le Premier ministre a rappelé que notre pays traverse la crise la plus aigüe depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale. Selon lui, les deux premières manifestations decette crise sont les risques de partition de la patrie et l’insécurité généralisée.

Dr Choguel Kokalla Maïga a indiqué que ce qui est donné à son gouvernement comme instruction par le chef de l’état, c’est de mener une transition de rupture pour instaurer le nouveau Mali.C’est cet esprit qui l’a inspiré lors de l’élaboration du Programme d’action du gouvernement (PAG).

Ce document est la traduction de la vision du président de la Transition pour redresser notre pays, asseoir les bases de la refondation, prendre en charge les aspirations profondes de notre peuple au changement en vue de réaliser le développement économique, social et culturel. La mise en œuvre de ce PAG, dira-t-il, se traduira par le renforcement de sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales, la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Le chef du gouvernement a expliqué aussi que la transition de rupture consistera à faire davantage de place aux légitimités traditionnelles dans la gestion des affaires publiques.

Dr Choguel Kokalla Maïga a exhorté ses hôtes à soutenir la Transition pour l’intérêt supérieur du peuple et de la Nation.

 

Dieudonné DIAMA

Source : L’ESSOR

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