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Transition: le mutisme du Palais

Pour écrire directement au président de la République via les réseaux sociaux, cela est désormais possible au Mali, via l’onglet «Écrire au Président» sur le site www.koulouba.ml. Selon les administrateurs dudit site, votre message sera tout d’abord pris en charge par les équipes du Service de la correspondance présidentielle qui assurent le lien qui vous relie directement au Chef de l’État. Après cette première lecture, ils informeront ses conseillers de votre démarche, afin de permettre au Président ou à l’un de ses proches collaborateurs de prendre en compte votre courrier et de vous répondre. L’annonce de la création de cet onglet sur la page officielle de la présidence a été largement commentée hier mardi sur les réseaux sociaux. Si la majorité des internautes salue cette initiative qui vise, selon eux, à rapprocher le Président de son peuple, certains se montrent sceptiques et sont convaincus que le président ne verra jamais les messages embarrassants qui seront interceptés et bloqués par ses services. Voici votre Facebookan du jour.

 

Moussa Kané : du courage Monsieur le Président. C’est une très bonne initiative ! Que Dieu bénisse le Mali.

Alpha Keita : non, vraiment merci. Concentrez-vous juste à maîtriser d’abord votre communication. Nous, on va attendre notre Président élu pour causer avec lui.

Konimba Coulibaly : très bonne initiative et très démocratique. Mais, il faut que ça ne soit pas pour la forme seulement. Sinon, je vous conseillerais de créer un ministère pour la propagande.

Souleymane Traoré : OK, le Mali a besoin de la paix, de cohésion nationale et de réconciliation nationale.

Oumar Traore : Monsieur le Président, les produis de première nécessité sont chères, le Malien souffre.

Kemoko Diabaté : une très belle initiative à saluer. Libérez les détenus politiques immédiatement et sans condition.

Moulaye Traore : très belle initiative, Mr le président ; le Mali souffre encore.

Singare Abdoulaye : belle initiative. On verra bien la suite …

Cabral Kone : Monsieur le Président, le problème de carte NINA fait souffrir bon nombre de Maliens, surtout à l’extérieur du pays. Ma proposition est de légaliser la carte d’identité pour obtenir le passeport. Ok, merci pour le Mali.

Putshiste Traore : bon courage au chef de l’État. La gestion de ce pays n’est pas facile, car l’hypocrisie est un facteur qui gangrène le corps social.

Boicar Coulibaly : bonne initiative. Que Dieu vous accompagne ! Amina.

Abdoulaye Souad Macron : je souhaiterais visiter le palais de Koulouba avant mon élection.

Birama Samake : nous allons lui dire quoi ; il sait tout déjà.

Cheick Traore : vraiment le pays va mal, il faut regrouper tout le monde autour du Mali pour avancer. Car, le pays ne peut pas s’en sortir sans les politiciens. Il faut les appeler pour bien se comprendre.

Moussa Ouattara : Monsieur le Président, il faut voir le cas des agents des sociétés privées de gardiennage. Ils souffrent beaucoup.

Ousmane Traoré : Mr le Président, la réforme de l’éducation est bonne, mais elle ne peut pas aller sans l’amélioration la condition du personnel enseignant. Je voulais vous dire que les enseignants communautaires souffrent.

Habib Keita : nous ne sommes pas au moment de la concertation nationale. L’heure est grave, le Mali a besoin de paix et de cohésion sociale.

Nouhouzo Dabou : nous nous adresserons à lui. Ayez le courage de nous lire. Mon bonjour à mon vieux père prési Baba N’DAW.

Aboubacar Sidiki Traore : ne vous foutez pas de notre intelligence ! On a quels moyens de vérifier que réellement on a écrit au président et qu’il a reçu le message. Faites votre mangement, et laissez-nous en paix.

Bourama Coulibaly : Monsieur le Président, je vous félicite de votre travail. Il faut regrouper tous les Maliens autour du Mali. Le Mali est en retard sur tous les plans sur tous les autres pays.

Madiba Traoré : bonjour ! Bonne idée, cela s’appelle la démocratie participative. J’espère qu’il va nous lire. Le Mali souffre dans sa chair, 5 mois après votre arrivée, qu’avez-vous fait pour soulager ce mal ?

Bab Traoré : on a vérifié, ce n’est pas sûr.

Abdramane Aria Nassourou : un président proche de son peuple et qui se soucie de l’avenir de son pays.

Zouken Dembele : j’ai une fois soumis un message, mais c’est resté sans réponse.

Ahmadou Duverger Hamidou : belle initiative. Encore faudrait-il que ça soit lui qui les lise. Je propose qu’il reçoive chaque deux mois quelques-un de ses concitoyens tirés au sort !

Mahamadou Traoré : c’est une bonne chose. Il faut inviter les fonctionnaires à travailler, car, seul le travail paye. Il faut faire ton devoir avant de réclamer tes droits. Il faut inculquer ça dans la tête des gens.

Adama Traore : pensez à nous les hôteliers.

Alassane Sidibe : oui, actuellement, je découvre que le lien est difficile à ouvrir.

Askia Moussa : on n’est pas trop fort en informatique, donnez-nous un numéro de téléphone sur lequel il reçoit directement nos SMS sans intermédiaire et c’est plus pratique. Sinon, le reste est hypocrisie.

Sékou Sacko : on ne comprend rien de la gestion des universités !

Mack Gladia Verrouillé Cissé : tout ce que moi je veux, c’est de supprimer la carte Nina, parce qu’il y a trop de fautes dedans et on n’arrive pas à gagner le passeport. Tout sauf prendre un laisser-passer et aller souffrir au Mali et dépenser de l’argent cadeau. Trop de va-et-vient, tchuips.

Moussa Souare : l’initiative est bonne, mais ayez le courage de nous lire et répondre à nos préoccupations. J’espère que c’est un bon site.

Alf Serv : lol… On ne cause pas aux putschistes.

Hama Yara : l’Accord d’Alger, c’est pour diviser le Mali. Le président doit refuser l’Accord.

Mariam Kouyaté : ces messages ne seront jamais lus.

Abasse Fofana : la CANAM, les assurés souffrent! On ne veut plus de carte NINA, svp. Merci.

Bengaly Salifou : mais, est-ce qu’il lira nos messages ?

Abou Sidibé : Mr le président, chef de l’État, chef suprême des armées, pourquoi vous êtes incapable de dire vérité à la France ?

Source : INFO-MATIN

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