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Transition du Mali: Les autorités peuvent compter sur le soutien des chefs de tribus du nord et de l’OIF

Le souci majeur des communautés des régions du Nord étant l’insécurité, les chefs de tribus ont alors souhaité et obtenu une audience avec le président de la Transition, Bah N’Daw, pour lui faire part de cette préoccupation et exprimer leur soutien à toute action concourant au retour de la paix.

À l’issue de leur rencontre avec le chef de l’État, Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser, chef général de la tribu Kel Ansar de Tombouctou, a confié que la délégation a essentiellement évoqué la situation sécuritaire. Un problème qui préoccupe les chefs de tribus autant que les autorités de la Transition. Ainsi, ces autorités traditionnelles sont disposées à «apporter des contributions dans le cadre du retour de la paix et de la stabilité au Mali», a déclaré Abdoul Magid Mohamed Ahmed, insistant sur l’urgence de pallier l’instabilité qui est le «seul problème crucial» de notre pays.

À la suite de cette audience, le président de la Transition a reçu deux diplomates. D’abord l’ambassadeur de la Guinée au Mali, Fodé Keïta, qui était venu présenter, au nom du président Alpha Condé, des condoléances au peuple frère du Mali, endeuillé par une attaque qui a fait plusieurs victimes dans les rangs des FAMa dans le Cercle de Bankass.

Et profiter de l’occasion pour échanger sur des liens de coopération entre nos pays, en vue de leur consolidation. Également, le diplomate a briefé le chef de l’État sur l’organisation de l’élection présidentielle prévue ce week-end en Guinée. En retour, selon Fodé Keïta, le président de la Transition a donné «l’assurance que le Mali est et sera toujours aux côtés de la Guinée».

En attendant la visite de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans notre pays, prévue début novembre, son envoyé spécial au Mali a donné le ton en réaffirmant le «soutien très fort de l’Organisation au processus de transition». Cheikh Tidiane Gadio, au terme de son entrevue avec le président Bah N’Daw, a assuré l’accompagnement de l’OIF au Mali qui a besoin de tous ses amis dans cette phase critique de son histoire.

Cette Organisation a une expertise avérée dans le domaine électoral et son soutien est attendu pour aider notre pays à avoir un fichier électoral fiable. En plus, elle se propose d’apporter une contribution dans la réflexion sur les réformes institutionnelles. En effet, selon Cheikh Tidiane Gadio, «l’OIF voudrait accompagner le projet des Maliens, qui consiste à dire qu’ils sont prêts à discuter des problèmes de leur pays, à revisiter l’histoire politique et des institutions de leur pays… et savoir pourquoi il y a des crises périodiques». Une telle rétrospection devrait, de l’avis du diplomate sénégalais, permettre au peuple malien de tourner la page définitivement et s’engager dans la construction d’un grand futur.

Au-delà, le Mali peut non seulement compter sur l’aide de l’OIF dans la reforme du secteur de sécurité, ce qui est un grand enjeu pour un pays agressé ; mais également dans la réussite du processus de réconciliation nationale. À ce dernier égard, Cheikh Tidiane Gadio a rapporté que la secrétaire générale s’est engagée à mettre l’expertise nécessaire au service du Mali, en «trouvant les moyens de contacter ceux qui ont l’expérience, la sagesse pour appuyer un pays frère».

Ces propos de la secrétaire générale ont été «appréciés par le président de la Transition», selon l’envoyé spécial qui envisage l’avenir du Mali avec optimisme.

Issa Dembélé

Source: L’Essor-Mali

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