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Tragédie de l’Indélimane: que faire pour arrêter ça ?

A Indélimane, à Ansongo, près de Ménaka, un camp de l’Armée a été attaqué ce vendredi, 1er novembre. Cette attaque a fait au moins 49 morts dans les rangs de l’armée malienne. Du matériel militaire a également été détruit ou emporté. L’onde de choc de cette attaque a déclenché logorrhée de solutions chez nos concitoyens : repenser notre stratégie de défense ; rester constant dans nos efforts de lutte contre les terroristes ; envoyer les officiers au front ; sonner la mobilisation générale pour sauver la patrie en danger…. Alors que les spécialistes en sécurité pronostiquent une guerre de longue haleine, la tendance générale qui se dégage est à écraser les assaillants maintenant. Alors faut-il laisser aux experts le soin de trouver la réponse appropriée ? Faut-il se résoudre à convoquer les états généraux de la sécurité tel que cela avait été suggéré par une partie de la classe politique ? Dans tous les cas, il faut trancher cette question sécuritaire qui n’est déjà plus l’affaire des seuls militaires.

Chodi Ag : « C’est inquiétant que cette série noire n’inquiète pas la société civile »
La triste série des exactions de nos soldats et dépouillement des camps des FAMA bat son plein.
C’est inquiétant que les Maliens restent bouche B au moment où leurs garants de la sécurité perdent du terrain et comptent ses morts en centaines.
C’est inquiétant que les fils de notre pays tombent dans les mêmes erreurs tristement sanglantes et contre l’intégrité territoriale.
C’est inquiétant que les Maliens dans la capitale aient la conscience tranquille et vaguent à leurs affaires quotidiennes malgré la mort de 300 FAMA en 3 mois et la prise de leur pays par des hommes sur des engins à deux roues.
C’est inquiétant que le gouvernement du Mali récolte des telles défaites malgré l’accord de Défense signé avec la 5ème puissance militaire du monde (la France).
C’est inquiétant que des terroristes à bord des motos attaquent un camp militaire, tuent ses soldats et emportent ses équipements dans une zone où les avions de ceux qui prétendent lutter contre le terrorisme sont présents et au courant de l’assaut un mois avant.
C’est inquiétant que cette série noire n’inquiète la société civile malienne dont le silence, ces derniers temps, ressemble à une complicité nationale contre la nation.
C’est inquiétant qu’au moment où notre pays est à feu et à sang, nos dirigeants ne pensent qu’à la politique et comment renforcer leurs partis politiques pour la chaise de Koulouba qui vu l’évolution des ennemis n’est pas loin d’être prise par les terroristes.
Mon souhait est que le Président de la république-chef suprême des armées prend ses responsabilités, convoque une réunion d’urgence avec l’ambassadeur de la France et les représentants politiques des autres pays engagés militairement sur notre territoire.
Il est clair que la coopération entre les forces maliennes et françaises n’apporte une réponse appropriée à l’insécurité grandissante et les massacres par milliers de nos soldats dans des attaques-surprises malgré tous ces services de renseignement étrangers.
1- renégocier clairement tous les termes de l’accord de Défense qui lient notre pays à la France ;
2- Établir une méthode très précise de reconquête et de sécurisation de tout le territoire national ;
3- faire en sorte que les armées présentes sur notre territoire soient en position d’attaque et non de défense.
4- dans le cas échéant, que le président de la République chef suprême des armées fasse appel à une autre puissance militaire étrangère, notamment la Russie pour nous aider à nettoyer notre pays de tous ces groupes armés sanguinaires et non identifiables, depuis 7 ans malgré la présence de l’armée française dans notre pays.
« Assez parler, tous les généraux au front »
Tous nos officiers supérieurs doivent aller sur le terrain à côté du Général Alhaji Ag Gamou, qui par patriotisme, a à préférer aller sur le terrain pour accompagner nos soldats.
Nous voulons une stratégie militaire d’attaque solide et bien réfléchie de la part de nos Généraux pour laver l’affront et l’humiliation subie à notre armée nationale ce dernier trimestre.
Cette contre-offensive doit rapidement être mise en place pour couvrir les zones où les populations sont soumises et victimes des bandits armés.
Chers officiers supérieurs, le peuple malien vous demander pour une fois un sursaut de patriotisme pour honorer la mémoire de nos martyrs.

Fabou Kante :
«Comment sauver le Mali ?»
Vous conviendrez avec moi que la décence nous impose de prier avant tout pour le repos de l’âme de nos militaires dont on ne fini pas ,hélas, de compter les morts depuis maintenant belle lurette . Que le Tout Puissant leur gratifie par l’honneur qu’Il accorde aux martyrs auprès de Lui. Que leurs familles respectives reçoivent nos condoléances les plus attristées car en effet, elles sont les plus éprouvées face à ses situations.
Ceci, étant, nous nous sommes habitués à adopter malheureusement le plus souvent, des postures subjectives, avec son cortège de réactions épidermiques et spontanées toutes les fois que nous subissons des épisodes comme Mondero, boulkessi et aujourd’hui Menaka.
Les neurosciences nous on révélé depuis bien longtemps maintenant, que le cerveau humain a une tendance naturelle à emprunter des raccourcis et des solutions de facilités quand il est confronté à des difficultés. Résister à ce processus de fonctionnement de la raison , aux effets pervers de la contingence et de l’information spontanée ne sont pas choses aisées pour l’homme en général.
Jeter la responsabilité de la faute sur l’autre, profiter de n’importe quelle faille pour affaiblir son adversaire , semer la confusion dans la tête des gens, exprimer la haine qui nous habite à tort où à raison contre un régime où un homme, sont des attitudes qui prennent le dessus , le plus souvent chez le sujet social et l’animal politique sur l’appréciation objective des phénomènes et faits qu’il doit affronter.
Je voudrais simplement saisir l’occasion du désastre que vient encore une fois de connaitre nos braves Famas ( Ça ne sera malheureusement pas le dernier) pour rapeller solennellement à tous ceux qui pensent , disent et écrivent que c’est l’incompétence du gouvernement et l’irresponsabilité du président de la République qui constituent la cause principale de l’humiliation, du déshonneur et des douleurs intenses qui nous sont infligés et par conséquent trouvent que le balayage du régime en place ou la démission pur et simple d’IBK serait la solution, de revoir leurs copies.
Certes la question de la mauvaise gouvernance et notamment de la corruption endémique qui assaille tout le Mali depuis au moins 30 ans en est pour grande chose, mais force est de reconnaître que l’étau géopolitique et stratégique qui se resserre de jour en jour sur nous , constitue aujourd’hui l’aspect fondamental de la question Malienne.
Ce n’est ni un coup d’État, ni un soulèvement populaire, ni une démission quelconque d’un président ( Surtout que nous avons en réalité personne en face , en tout cas pas ceux qu’on nous présentent ) ni même la mort naturelle de IBK qui résoudra nos problèmes. Nous n’avons à mon avis que 02 voies salvatrices qui sont :
I- ) Organiser la résistance populaire dans un élan de rassemblement pour boutter les forces étrangères hors de notre pays en nous attendant à d’autres victimes civils et militaires et à des attaques éventuelles contre les intérêts français sur toute l’étendue du territoire;
II-) Tenir des concertations nationales populaires et souveraines auxquelles participeront de façon manifeste ou latente 1- la communauté internationale 2- les groupes armés même ceux qu’on qualifie de Djihadistes en l’occurrence Amadou Koufa et Iyad . Ce qui nous permettra 1- De mettre en place un véritable gouvernement de missions et de crise et 2- de tenir des négociations franches et audacieuses avec la France sur des bases claires et transparentes , ce ne qui ne fut jamais le cas. Nous avons juste un choix à faire entre ses 02 alternatives.
La première voie sera périlleuse, à cause de notre situation d’extrême fragilité générale, du manque de sincérité, de vision, de l’inconstance dans nos luttes, de l’émiettement de notre société civile et politique, de la défiance qui s’est installée entre nous et de la crise de leadership. Nous devons alors nous concentrer sur la seconde voie pour prendre un nouveau virage stratégique pour notre pays qui nous permettra de rebondir sur le plan sociale et politique afin de nous réapproprier notre destin avec qu’il ne nous échappe définitivement et pour de bon. Telle est ma ferme conviction.
Bien à vous et que Dieu veuille sur notre patrie.
Fabou KANTÉ
Président du Mouvement Tabalé

Younoussa Touré : « Il faut que le clairon de la mobilisation sonne »
Le massacre de nos militaires par les groupes fondamentalistes et obscurantistes se poursuit dans l’indifférence totale des Maliens, dont certains pensent que les autorités actuelles sont les seules responsables. D’autres se complaisent dans des communiqués creux et sonores juste pour rappeler leur existence. Si ce n’est pour dire qu’ils ont les solutions qu’ils gardent pour le jour hypothétique où ils seront au pouvoir. Des marches grandioses ont été organisées pour moins que ça dans les pays où l’union est sacrée autour des valeurs de la république et la survie de la nation. Qu’attendent les pseudo-patriotes pour appeler à la mobilisation générale. Car, en effet quel est le dessein sordide des terroristes ? Priver les Maliens de leurs moyens de défense pour mieux les dominer. Il faut que le clairon de la mobilisation sonne pour tous et partout. Il ne s’agit plus seulement de soutenir les forces de défense et de sécurité. Mais de montrer le rejet du peuple de toutes formes de terrorisme, le refus du fondamentalisme, de l’intolérance religieuse. Il faut faire savoir à ceux qui s’en prennent à notre armée qu’ils touchent au cœur de notre existence et que pour prospérer, il ne leur sera pas suffisant de tuer tous les militaires. Il faut exterminer tous les Maliens. Notre inaction fait croire aux terroristes que nous sommes d’accord avec leur fausse doctrine. Les fausses libertés qu’ils nous font miroiter ne sont que des appâts pour mieux nous asservir. J’invite tous les Maliens, des villes et des campagnes à organiser des actions de protestation et d’avertissement. Le Mali est le premier pays au sud du Sahara, à embrasser l’islam. Il n’acceptera pas des imposteurs ou autres illuminés qui prennent leurs ambitions personnelles pour des révélations divines. Maliens, unissons-nous pour notre survie, car c’est bien elle qui est menacée. Pour une fois, mettons les égos politiques, politiciens et communautaristes de côté. Agissons pour une république, laïque, unie et solidaire. Je proclame déjà ma volonté de participer à toutes les initiatives qui visent à montrer le rejet de l’extrémisme et du terrorisme sous toutes leurs formes.
Pour ceux qui voudraient me joindre, voici mes contacts : 76 419 135/66 807 012.
Vive la République. Vive le Mali.

Mohamed Ag Assory : « l’armée doit changer de stratégies et de paradigme »
L’année 2019 qui s’achève lentement et tristement serait l’une des plus noires pour l’armée malienne si rien n’est fait. Nous sommes déjà à presque 500 militaires tués, c’est plus qu’en 2012.
Malgré la présence des forces internationales et de la réorganisation de l’armée, les signaux sont au rouge et l’armée ne cesse de perdre les batailles, les unes après les autres. Bien entendu que les attaques deviennent de plus en plus complexes et les assaillants plus organisés.
Sans être un spécialiste militaire, je me permets de demander un changement de stratégie.
Jusque-là, le commandement semble être dans une logique de guerre normale. En tous cas, c’est ce qu’il renvoie. Or que, unanimement, les choses ne peuvent continuer ainsi. Il faut changer la perception des choses et agir en conséquence, c’est-à-dire adopter des stratégies en fonction de l’ennemi.
Une stratégie mobile, et offensive
La stratégie des camps et des forteresses a montré ses limites. Les camps de Dioura, Boulekessi, Indelimane avaient tous été bâtis sur le modèle de camp semi-moderne (hesco, barbelés, tranchée de sécurité, miradors). Pourtant, ils sont tous tombés en deux ou trois heures d’âpres combats sans renforts. N’est pas là, une faille importante ?
Militairement, une forteresse est une erreur stratégique : elle confine les soldats, les coupes de l’environnement et des indispensables renseignements, elle est faite uniquement pour défendre. Donc, que faire ?
-mettre toutes les unités sur le terrain en mouvement permanent.
– supprimer les camps de forte concentration contre des unités mobiles de 300 soldats avec les équipements nécessaires.
– le mouvement doit suivre les dernières positions de l’ennemi.
– désigner les zones de responsabilité par unité entre 200 et 300 kilomètres carrés.
– les unités doivent être sur le qui-vive maximal et coordonner les mouvements. Le mouvement permanent facilitera les renforts en cas d’attaque d’une unité.
– Organiser une relève des troupes en opération chaque trois mois.
– Maintenir 4 ou 5 grands camps conjoints (Fama, Minusma, Barkane, G5) qui serviront de hub de ravitaillement, de repos et relève des troupes.
– demander le redéploiement des forces aériennes de Bakhane sur Sévaré à Mopti.
– Mettre en place un état-major conjoint Fama Barkane, Minusma, G5 sous commandement Fama.
– Accélérer le déploiement des unités de l’armée reconstituée.
– Mettre à contribution les groupes armés et d’autodéfenses en attendant leur intégration.
– Mettre en avant une approche communautaire pour avoir la collaboration des populations.
– Enfin, remettre sur le théâtre les officiers de terrain (Gamou, Meidou, Dacko, Abbass, etc)
M.A.A

Sambou Sissoko : « Nul ne viendra construire le Mali à la place des Maliens… »
Nul ne viendra construire le Mali à la place des Maliens…
L’une des armes les plus efficaces pour combattre la pauvreté et l’extrémisme violent au Mali est de faciliter aux enfants de ce pays un meilleur accès au savoir et au savoir-faire.
En effet, le chantier le plus important de nos décideurs politiques, depuis notre accession à la souveraineté internationale aurait pu être celui-là : contribuer à faire acquérir aux enfants maliens des compétences susceptibles de leur assurer son pain d’aujourd’hui et celui de demain.
C’est le pari que les Japonais et les Suisses qui n’ont ni or ni pétrole ont gagné.
C’est le pari que les Chinois qui construisent actuellement nos routes et nos échangeurs ont fait (et dire qu’ils n’ont eu leur indépendance que onze ans avant nous !).
C’est le pari que le Rwanda, l’Éthiopie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Maurice, le Botswana sont en train de faire.
C’est le pari que Yeah SAMAKE, président d’honneur du PACP, est en train de faire au Mali en s’investissant dans la réalisation d’infrastructures scolaires en faveur des enfants vivants dans des zones rurales parfois difficilement accessibles du pays.
Pour preuve, hier soir, aux environs de 17 h, il a remis au chef de village de Moro-Moro, dans le cercle de Kita, les clés de sa 39ème réalisation composée de trois salles de classe, d’une Direction et de six latrines. Lors de la cérémonie de réception des clés de ladite infrastructure, l’ambiance était festive et la joie des parents d’élèves indescriptible. Dans son discours de bienvenue à la délégation, le chef de village a lancé un cri du cœur à l’endroit des décideurs politiques de ce pays en ces termes : « Yeah SAMAKE tu as apporté de la lumière (connaissance) à nos enfants. Cette lumière éclairera plusieurs générations d’enfants de ce village. Nous ne savons pas comment te remercier, mais nous vous serons éternellement reconnaissants et nous prions le Dieu Tout-puissant afin qu’il te donne la bonne santé et la victoire sur tes ennemis cachés ou avérés. Depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, si chaque décideur politique du Mali avait correctement exécuté la mission qui lui a été confiée, nous ne serions pas dans le chaos actuel. «Yeah iyé fasoden niouman yé. I SAMAKÉ! ».
La sécurité et la stabilité du pays passent nécessairement par la lutte contre l’ignorance, l’impunité et l’injustice sociale. Pour y parvenir, l’effort de tous et de chacun est absolument nécessaire. Au lieu de se battre uniquement pour protéger sa part du gâteau, chaque Malien devrait s’investir afin de pouvoir garantir la part dans le gâteau-Mali des générations futures qui seront composées de ses enfants et de ses petits enfants…
DIRIGER, CEST SERVIR

Soumaila Diarra : « ce qui me ce qui me surprend, c’est la résignation du peuple »
Je n’ai pas pu retenir mes larmes en voyant l’image de nos jeunes soldats morts. Je ne suis pas surpris par la résurgence des groupes terroristes dans le nord du pays. Ce qui me surprend par contre, c’est la résignation du peuple. Les Maliens, ceux qui ne peuvent pas se battre, doivent collecter de l’argent pour contribuer à l’effort de guerre. J’espère que la marche prévue par Clément Dembélé sera mise à profit pour le lancement des contributions volontaires. J’ai envie de donner ma part, mais je ne sais pas à qui m’adresser. Nous avons des ressources pour faire face à cette guerre, ce qui nous manque le plus, est la mobilisation générale avant qu’il ne soit trop tard. Si on rate cette phase, le pays se désintégrera au profit de nouvelles milices. C’est la société civile qui est interpelée au-delà des pouvoirs publics. Dépensons pour notre sécurité !

Mamadou Nimaga : À nos vaillants soldats : « Grâce à votre sacrifice, la Nation demeure et demeura »
Les Nations au cours de leur histoire rencontrent des crises de tous ordres comme des conflits, voire des guerres classiques.
Notre nation traverse en ces temps, des attaques asymétriques de type terroriste difficiles, mais pas impossibles à combattre. Notre Armée nationale subie de pertes considérables en vies humaines dans ses rangs. C’est le lieu pour ma modeste personne de rendre hommage à nos vaillants héros tombés sur-le-champ de l’honneur. Grâce à votre sacrifice, la Nation demeure et demeura. À nos familles endeuillées, je voudrais vous dire de vous estimer fiers, car chacun de nos proches tombés constitue un martyr.
Cette Nation malienne nous a été léguée et nous devons la léguer prospère à nos descendants. Soyons plus forts, plus unis et plus déterminés à combattre l’ennemi lâche qui se cache pour commettre son forfait.
Il urge de renforcer le système de renseignement et de coopération avec les voisins. Dotons-nous de moyens aériens efficaces pour la rapidité de l’expédition des renforts. Nous sommes une vielle Nation, puisons-y les ressources culturelles nécessaires pour la circonstance.
Nanlara An çara
Ny Tora Fasokola, Y Tora Y Tokola
Kelen Kelen Saya te Blondaban, Ni Balobeyi
Tiebakoro tokobefo A ko
Les États les plus prospères aujourd’hui ont tous connu des centaines de milliers, voire des millions de morts de leurs concitoyens et ont réussi à lever la tête des ruines des deux grandes guerres.
Nous y parviendrons à surmonter ces temps sombres pour les États du Sahel qui constituent la digue et le rideau de fer entre plusieurs autres Nations et le terrorisme international.
Ô Mali d’aujourd’hui ! Ô Mali de demain ! Les champs fleurissent d’espérance ! Debout sur les remparts !
Nous sommes résolus de mourir pour toi Mali et pour l’Afrique !

Mary Dit Bouba Diallo : « SBM a été poussé à la porte pour son incapacité »
C’est de l’amnésie ou de la mauvaise foi de sous-entendre qu’on a exigé le départ de SBM uniquement parce qu’il était incapable de gérer la crise sécuritaire ?
Réveillez-vous, car tout le monde sait que les massacres et les tueries en masse dépassent de loin la seule responsabilité d’un PM sauf pour ceux qui sont dans les calculs politiciens et Dieu seul sait qu’il y en a de tous les camps PRO-SBM et PRO-actuel gouvernement.
Si quelqu’un doit démissionner pour avoir été inapte à gérer cette crise, c’est bien le premier exécutif IBK, car les débâcles n’ont pas commencé avec SBM et elles ne cesseront avec BOUBOU sauf cas de changement de cap du leadership premier au sommet de l’État.
SBM a été poussé à la porte pour son incapacité sur tous les plans qu’il essayait de dissimuler sous un faux air de l’homme à poigne qui dirigeait d’une main de fer les affaires.
Franchement, nous en avons assez de vos calculs politiciens, dites tout simplement ce que vous reprochez au nouveau gouvernement, critiquez si ça peut calmer les ardeurs, indignez-vous comme nous tous face à ces tragédies qui n’en finissent pas, mais de grâce, arrêtez de tout ramener à la personne de quelqu’un qui a eu la chance de prouver ce qu’il avait dans le ventre, mais qui a été vomi à l’unanimité (voir la marche du 5 avril) pour l’incapacité notoire.
Dernière publication sur cette affaire de SBM qui reste pour moi juste un détail sur lequel on ne doit même pas nous attarder…
M. DIALLO

Daouda Bakary Koné : « la mauvaise communication institutionnelle se paye cache »
Au sujet des attaques contre l’armée malienne, voici le constat : je veux savoir.
Ce sont des camps ou c’est des compagnies ?
Dans la confusion totale : Le Mali a-t-il tous ces camps ? Ou c’est des compagnies (tcheck-pointe) ? Sinon, au moins un camp pourra contenir un bataillon non Adama Cesar Toure ? Mais selon mes petites recherches, une compagnie peut prendre à peu près 100 à 130 éléments. Donc, si le cas de Boulkessi et Indelimane sont comme ceux-ci. Nous pouvons dire que des compagnies sont attaquées. À mon avis, cela pourra minimiser la mauvaise communication autour des actions de l’armée malienne.
Par exemple : À Sevaré, nous avons vraiment un camp militaire, à Kati nous avons un camp militaire, nous avons par exemple un camp à Gao, etc. À Indelimane et Boulkessi, à mon avis ce sont des compagnies composées de quelques éléments. Donc, toutes ces mauvaises communications vont à l’encontre de nos actions militaires sur le terrain.
Conclusion : Donc, si on attaque un camp, il faut que cela soit un camp militaire et non une compagnie, vraiment. Mais si cela concerne une compagnie militaire, il faut aussi que cela soit une compagnie afin de sur peser les effets néfastes de la mauvaise communication contre notre vaillante armée. Sinon, la mauvaise communication institutionnelle se paye cache en manière de la communication de crise ou institutionnelle.
Juste une remarque
Daouda.

Me Mamadou Camara : « il nous faut vaincre les jihadistes ou périr »
Face aux crimes régulièrement perpétrés par les terroristes contre les Fama et les populations civiles, il est temps pour nous de changer de comportement et de paradigme. Il ne sert à rien, massacre après massacre, d’entonner le refrain éculé des complaintes et des lamentations stériles. L’heure est grave : passons aux actes en travaillant davantage sur le renseignement, et ce, village par village, quartier par quartier. De telle manière que chaque mouvement et chaque individu suspect soient immédiatement signalés aux autorités civiles et militaires compétentes. Comptons d’abord sur nos propres forces, car nous avons du ressort et des ressources. Pour remonter le moral de nos troupes et des familles des victimes, je propose quelques mesures simples : organiser une souscription nationale volontaire en faveur des veuves et des orphelins en attendant la mise en place d’un dispositif systématique d’indemnisation de toutes les victimes civiles et militaires des attaques terroristes. Nous n’avons guère le choix : il nous faut vaincre les jihadistes ou périr.

Tal B : « je pense qu’il envoyer tous les généraux au front, s’il le faut, recruter des volontaires… »
C’est bien beau tous ces communiqués et messages de condoléances, mais l’heure est grave hein. Que faut-il faire concrètement pour que cela ne se reproduise plus ?
Moi je propose
-1 qu’il est temps de ne pas rester que sur nos positions par ce que c’est de là-bas que nous sommes toujours attaqués.
-2 Lancer une patrouille de grande envergure, envoyer tous les généraux au front, s’il le faut, recruter des volontaires…
-3 puisque la meilleure défense, c’est l’attaque, qu’est-ce qu’on attend ?
Parce que vu la situation, je pense que ni l’armée et/ou même l’État ne contrôle plus rien.
Nous devons agir et très vite !
Trop de morts, ça suffit !
Mes sincères condoléances aux familles des victimes. Que vos âmes reposent en paix !
Elhadj Mouammar Kadhafi (Tal B)

Source: info-matin

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