Chez les Adebayor, le linge sale ne se lave pas vraiment en famille. C’est même devenu une certitude depuis que le joueur de Tottenham l’a prouvé à deux reprises en postant des messages aussi longs que croustillants sur sa pageFacebook. L’international togolais y dépeint ses relations familiales avec une sœur profiteuse, une mère guère différente, un frère voleur et un autre quasiment criminel. Après le bruit fracassant de son dernier “témoignage”, les dirigeants des Spurs ont décidé que l’Epervier pouvait rentrer au pays pour régler ses soucis, alors que sa carrière est quasiment au point mort depuis près de deux saisons.
Pas de dernier match
Hormis un léger sursaut l’année dernière, qui a coïncidé avec l’arrivée comme entraîneur de Tim Sherwood, le Togolais n’est plus que l’ombre de lui-même. Et si l’ancien numéro 25 d’Arsenal n’était déjà plus en odeur de sainteté du côté de White Hart Lane avant ses déclarations tapageuses, sa situation ne s’est pas arrangée. A tel point que le club londonien aimerait bien lui trouver une porte de sortie.
Daniel Levy et le board londonien ne verraient pas d’un bon œil que leur joueur, et par conséquent l’image du club, soient mis sur le devant de la scène pour de sombres querelles familiales, sur fond de sorcellerie. Sheyi a donc eu la permission de quitter la capitale anglaise pour régler ses soucis et revenir dans un meilleur état physique et psychologique. Dans l’espoir simplement de le vendre ?
Et maintenant ?
S’il pourrait très sérieusement se reconvertir dans l’écriture de vaudevilles à succès, à 31 ans, l’Epervier formé à Metz est toujours officiellement joueur de football. Après une saison avec seulement 2 buts en 17 matches, le Togolais est devenu trop encombrant pour les Spurs. Son salaire de 100 000 livres par semaine (140 000€) fait mal aux comptes de Tottenham. Le président des Bleu et Blanc serait même prêt à résilier le contrat du natif de Lomé en lui payant les 12 mois de contrat qui lui restent (autour de 3 millions d’euros).
Sportivement, il reste une porte de sortie à l’ancien joueur du Real Madrid : elle s’appelle encore et toujours Tim Sherwood. Aujourd’hui entraîneur d’Aston Villa, l’ancien intérimaire est à la recherche d’une pointe pour remplacer le partant Christian Benteke. S’il est pour l’heure difficile d’affirmer qu’Adebayor sera encore capable de tenir toute une saison à la pointe d’une attaque d’une équipe de Premier League, il est revanche certain que Sherwood sait comment le motiver. Mais un problème subsiste, les Villans ne seront sûrement pas capables de lui assurer le même salaire qu’à Tottenham. Décidément, les soucis financiers…
Source: Afrik