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Tombouctou : Le RPM sort de son silence !

Les accusations de fraudes dont le RPM et l’UM-RDA ont fait l’objet à Tombouctou a fait la UNE de la presse nationale la semaine dernière. Après une conférence de presse animée par leurs adversaires de l’Adema et de l’URD, le RPM par la voix de son chargé de communication Amadou Talfidjé dit Air Mali, donne sa version des faits.

siege rpm commune v section parti politique

 Au lendemain de l’élection communale du 20 Novembre 2016, dont les résultats officiels définitifs ne sont pas encore proclamés, la ville de Tombouctou a connu des contestations et des marches organisées par l’Alliance Adema/URD pour rejeter les opérations de vote, allant même jusqu’à la demande d’annulation du scrutin. Ils avaient évoqué des bourrages d’urnes, l’utilisation des bulletins prévôtés amenés de Bamako par des noms qu’ils disaient communiquer à la justice.

Le RPM, après les réactions que ces informations ont suscitées, rejette les accusations. Pour Amadou Talfidjé communément appelé Air-Mali, chargé de communication du RPM, il n’y a eu aucune fraude : « moi je suis le président de la commission électorale locale de Tombouctou. A ce titre je peux confirmer qu’au niveau de tous les 60 bureaux de vote de Tombouctou, quand vous fouillez les différents procès-verbaux fournis par les différents présidents, les accesseurs, les délégués de partis politiques, sur tous les procès-verbaux, il est marqué RAS. Les élections se sont déroulées sans incidents. Par rapport aux procurations, puisque c’est de là que viennent généralement les problèmes, le préfet n’a pas donné une seule procuration.

A la question, qu’en est-il des bulletins que nous avons vu avec souches et qui soutiennent la fraude du côté des partis plaignants qui affirment que c’est le RPM qui les a amenés à Tombouctou ? Monsieur Air Mali dira ceci : « jusque le lundi nous n’avons pas enregistré un seul bulletin de fraude. Mais nous, au moment venu, nous allons confirmer que c’est bulletins sont venus, c’est quelqu’un de l’Adema qui a quitté Bamako qui les amenés, nous ne dirons pas son nom. Ils n’ont pas pu les utiliser. Ce que dit la loi est clair. Si vous constatez pendant le dépouillement qu’il y a des bulletins avec souches, ces bulletins doivent été considérés comme nuls, si l’ancre sur les bulletins n’est pas le vrai, c’est considéré comme nul. Il n’y a eu aucun bureau dans lequel il a été enregistré de Que les gens de l’Adema nous disent comment ça pu arriver. Ils ont dit qu’ils ont ramassé des bulletins dans des rues. Ils n’ont pas pris avec quelqu’un, pas dans un bureau, pas avec un président de bureau.

L’affaire est au tribunal, comment Tombouctou se comporte, doit-on craindre une crise postélectorale ?

Amadou Talfidjé répond : « du tout, du tout, on ne craint absolument rien parce que c’est fomenté de toute pièce et les gens de l’Adema ont commencé à comprendre que c’est un faux problème. Nous sommes sereins et nous sommes sûrs que nous avons renversé la tendance par la voix des urnes. »

Ainsi on se retrouve entre deux camps, convaincus par la victoire mais imputant à l’autre des scènes de fraudes que la justice doit trancher. En tous cas la cité mystérieuse a les yeux rivés sur le tribunal administratif de Mopti où l’Adema et l’URD y ont introduit leur plainte afin que la lumière soit faite.

Abidine AlhadySource: Le Figaro du Mali

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