Aujourd’hui, nul n’ignore l’engagement du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, à équiper nos vaillants soldats de moyens adaptés à la réalité du terrain. Ce faisant, une loi de programmation militaire est en cours d’adoption en vue de permettre la restructuration de l’armée et à faire d’elle une armée redoutable, capable à tout moment et en tout lieu de défendre l’intégrité du territoire.
Malheureusement, l’un des premiers engagements du président de la République pour équiper cette armée a fait l’objet de scandale financier, faisant même du Mali la risée des autres pays, pour mauvaise gouvernance.
Et c’est sous la forte pression des bailleurs de fonds que le président de la République a changé de fusil d’épaule en reconstituant un nouveau gouvernement devant mettre le pays au travail. Et surtout en opérant un changement à la tête du ministère de la Défense avec la nomination de Tiéman Hubert Coulibaly.
Mais, selon un site à travers un tweet, la nomination de Tiéman Hubert Coulibaly au ministère de la Défense n’a rien de stratégique ou politique. Il serait nommé uniquement pour verrouiller l’affaire des surfacturations liées au contrat d’équipements militaires, puisqu’il est un parent-proche du directeur de Guo-Star. Voici le libellé du tweet sur le site : «Accusé de corruption, le malien IBK verrouille.
En nommant Tiéman Hubert Coulibaly au poste de ministre de la Défense du nouveau gouvernement malien, le président IBK couvre ses arrières. Le nouveau ministre est en effet un proche-parent du directeur de la société GUO-STAR, cheville ouvrière des surfacturations sur l’achat des équipements militaires qui avaient valu au Mali la suspension de l’aide du Fmi».
Si cette information se vérifiait, tout porterait à croire que le Mali est encore loin de sortir de l’auberge.
PACHI
Source: L’oeil