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TENSION SOCIO-POLITICO-SECURITAIRE AU MALI : Sadi rend IBK responsable

Oumar Mariko, président de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) estime que le président Ibrahim Boubacar Keita est le principal responsable de la tension socio-politico-sécuritaire du pays. Il l’a dit et redit mardi en conférence de presse et averti les Maliens à ne rien attendre de bon.

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Décidément, le leader de Sadi ne croit plus en la capacité de celui avec qui il avait cheminé, il n’ y a pas longtemps, de redresser le Mali. Déçu de la gouvernance d’IBK, Oumar Mariko, le président de Sadi l’est profondément ; et mardi en conférence de presse, il s’en est à cœur joie s’expliquer.

D’abord, sur les conflits qui éclatent entre la CMA et le Gatia, ainsi que les conflits intercommunautaires, M. Mariko voit derrière tous ces conflits la main du pouvoir à travers une instrumentalisation des groupes belligérants ou encore la création de milices communautaires et ethniques. Pour le leader de Sadi, l’instrumentalisation des groupes armés et la création de milices doivent s’arrêter.

Sur la révision constitutionnelle, la position de Sadi n’a pas variée. Il demande le retrait pur et simple du projet, galvanise ses troupes à être davantage actifs au sein de la Plateforme du non et demande au président IBK de ne pas écouter ces thuriféraires qui vont le mettre sur le mauvais chemin. Mariko est formel : la tendance observée dans les contestations ne va pas faiblir.

Le vote ne pouvant se faire sans carte Nina, Oumar Mariko, sur cet aspect, a encore décrié une administration incapable de satisfaire la population. De nos jours pours, se procurer une carte Nina relève du parcours d’un combattant.

A propos des résultats du Bac à Koulikoro, Oumar Mariko s’indigne du comportement des autorités scolaires et de l’Etat. Ce sont les fonctionnaires de l’Etat qui devraient être sanctionnés et non les étudiants, tape du poing sur la table l’honorable Mariko. Selon lui, tous les bacheliers qui avaient été déclarés admis en premier lieu le 19 juillet le devaient à la seconde publication des résultats.

Tout ceci témoigne de la mauvaise gouvernance qui règne dans le domaine de l’éducation, avance-il comme preuve.

Le leader de Sadi a réaffirmé la solidarité et la sympathie et le soutien du parti envers Amadou Aya Sanogo et ses camarades dans les évènements du 30 avril 2012.

IBK n’est pas le seul dans le viseur du leader de Sadi. Les partis politiques membres de la majorité ont aussi leur part de responsabilité, explique Mariko.

Denis Koné

(A suivre)

 

Source: lesechos

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