Au Tchad, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména, donne des détails sur l’enquête concernant la disparition présumée des militaires.
Ils auraient disparus le jour de la présidentielle du 10 avril dernier.
Alors que des enquêtes sont en cours, plusieurs pays ainsi que des ONG internationales demandent que justice soit faite.
L’enquête ouverte contre X par le parquet d’instance de N’Djaména est axée sur deux points, selon le procureur Al Ghassim Kamis : sur la mort de quatre personnes dont les cadavres ont été découverts et sur la disparition de près de soixante soldats et policiers.
De leur côté, les activistes tchadiens affirment que les familles sont toujours inquiètes.
Cinq autres militaires présumés disparus ont été présentés à la télévision nationale le 13 mai, ce que les familles ne comprennent pas.
Selon Baydal Oyamta, coordinateur national de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme : « Les familles continuent de se plaindre et s’inquiètent toujours, disant que si on n’a rien à leur dire, qu’on les laisse organiser leur deuil. Ça crée un climat de tension au sein de la communauté tchadienne ».
Le frère cadet de l’un des 4 militaires présumés disparus présentés le 21 avril à la télévision nationale tchadienne a confié à la BBC n’avoir toujours aucune nouvelle de son parent.
Source: BBC