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Tabaski 2017

Le Mali, à l’instar de la communauté islamique, a célébré vendredi 1er septembre la fête de l’Aïd El Adha, communément appelée fête de Tabaski ou fête du mouton. Cette fête est célébrée en souvenir du sacrifice d’Abraham. Il n’empêche que la commémoration du sacrifice d’Abraham, actualisée tous les ans par le sacrifice d’animaux, est devenue la «grande fête».

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Cette année, la fête était placée sous le signe de la paix et de la réconciliation nationale au Mali. Les grandes places et les espaces étaient tous occupés par les fidèles musulmans. Les imams, dans leurs différents sermons, ont parlé de l’importance du sacrifie d’Abraham mais surtout de la paix et de la réconciliation au Mali. Si le sacrifice animal garde aujourd’hui toute sa pertinence, et si le partage et le don de la viande perpétuent «l’hospitalité sacrée» d’Abraham, il importe de ne pas perdre de vue le sens premier du sacrifice : la purification intérieure.

Après l’immolation du mouton, la viande est remise aux femmes pour le partage entre les différents membres de la famille et les démunis. Pour cette fête de Tabaski, le président de la République a prié à la grande mosquée de Bamako. La prière était dirigée par l’imam Amadou Kallé. Après la prière, IBK a pris un bain de foule en se rendant dans la famille Niaré pour ses vœux aux familles fondatrices de Bamako, une tradition. Il a exhorté tous les fidèles musulmans à plus de prières et de bénédictions pour la paix et la stabilité dans un Mali uni et prospère.

La clémence divine

C’est sous une pluie matinale que les fidèles musulmans de Tombouctou ont célébré la fête du mouton. C’était la même chose à Kidal et Gao. Les  deux villes ont été bien arrosées par une pluie très matinale. À Tombouctou, c’est une première depuis la nuit des temps car la place Sarkila a été abondamment arrosée. Dingarey-ber a servi de cadre pour la circonstance. Habillés en tenue traditionnelle, les fidèles musulmans de Tombouctou ont traduit leur attachement à ce jour par une affluence jamais égalée. Un vendredi bonifié par une pluie abondante marque le retour de la paix.

Pluie du pardon

La fête de Tabaski comme toutes les autres fêtes au Mali sont des occasions pour présenter des vœux aux parents, amis, proches et collaborateurs. Au Mali, les enfants sont les champions dans les présentations des vœux, «Aw Sambé-Sambé, Fatigui yala, Batigui yala, Koro ni Dogo tigui yala, Allah ka an ga sanw tiaya, Allah ka hinai  anka taa bawla, Allah ka anka batow minai»s.

Qu’Allah nous pardonne tous, exauce nos prières et accorde à chacun d’entre vous et à vos familles respectives le bonheur ici-bas et le paradis d’au-delà. Que notre Créateur Allah accorde et valide pour tous les croyants, les musulmans du monde entier, nos sacrifices, nos ‘Douas’, pardons, et nos bonnes actions. Que notre Dieu Miséricordieux vienne en aide à toutes les personnes qui souffrent : malades, pauvres, orphelins, veuves, victimes des pays en guerre… Amine.

Top des Top

Dans la nuit du vendredi 1er septembre, le public a eu droit à un Top Etoiles spécial organisé par les femmes de l’ORTM en partenariat avec les femmes des autres structures du ministère de la Communication. Une véritable fête qui ressemblait à une autopromotion. Oumou Diarra dite Dieman a prouvé à tout le monde qu’elle est guérie, en esquissant des pas de danse.

Certains visages perdus étaient visibles, comme Saba Sissoko, Tosso Diarra, une ancienne de la boîte. Des inconnues comme  les techniciennes et autres femmes ont été présentées aux téléspectateurs. L’amicale des femmes de l’ORTM et les amazones ne se sont pas limitées à ça, elles sont fait venir les femmes des stations régionales de Ségou, Kayes et Sikasso ; elles ont aussi été présentées au public.

Comme c’était une grande fête, les femmes journalistes, animatrices, plus les autres invitées à la cérémonie ont dansé toute la soirée sous les mélodies de Baba Sallah Cissé, Nampé Sadio, Babani Koné, pour ne citer que ceux-ci. L’animateur de l’émission Amadou Kassé a lui-même participé au show avec quelques sons en compagnie de Babani Koné, sous le regard de Konaté Oumou Djata Keita, l’épouse de la directrice et non moins marraine de la soirée. En tous les cas, ça a été une belle occasion pour les travailleuses de l’ORTM de se défouler le temps d’une soirée.

La pluie «hygiénique»

Issa Doumbia dit Sacré Issa dit qu’il n’est pas un noctambule notable, mais il n’aime pas beaucoup les pluies nocturnes surtout celles qui arrosent les débuts de soirée. «Mais, pour ce soir, je suis très content. La pluie en cours est en train de nettoyer les rues et les caniveaux remplis de déchets ovins produits par le grand abattage des béliers chèrement acquis. Tabas-crise, pardon TABASKI oblige. Alors, et encore, qu’il tombe de l’eau ! Plic ! Ploc ! Plac.»

Ce que Sacré Issa appelle pluie «hygiénique» a un autre sens pour les religieux. Pour ceux-ci, c’est le signe que les prières et les sacrifices ont été exaucés. Parce que la pluie est venue emporter le sang sacrifié vers le fleuve. La pluie qui tombe après chaque fête de Tabaski, indique de bonnes récoltes. Ça augure de très bonnes récoltes et une abondance d’eau pluviale. Pour les féticheurs, il n’y a pas meilleure réponse à l’acceptation d’une immolation, lorsque le sang versé est lavé par l’eau de Dieu, la pluie.

La défaite de trop

Mamoutou Touré dit Bavieux, le candidat de la continuité, celui que Baba Diarra veut imposer, doit se vanter de ce résultat. Le premier vice-président de son état, dans l’équipe actuelle, au lieu de s’occuper du match Maroc-Mali, était plus préoccupé par le lancement de sa campagne. Le Maroc a étrillé 6-0 le Mali en éliminatoires de la Coupe du Monde, Russie 2018. Cette débâcle des Aigles est un échec difficile à avaler.

Comme toujours, il faudrait trouver des arguments farfelus pour justifier cet échec. Le Mali a certes l’habitude de prendre des cartons, mais c’est le contexte actuel qui révolte. L’échec permet de mieux réussir, à condition de ne pas reproduire ses erreurs. Mais on peut aussi échouer sans cesse jusqu’à la fin de ses jours, si on ne sait pas comment tirer des leçons de ses échecs. L’échec n’est pas une condition à la réussite, mais, en effet, il peut y contribuer fortement. Si on ne reproduit pas ses erreurs et que l’on s’en serve pour évoluer et aller de l’avant. Bon courage aux Aigles, les responsables de cet échec sont ailleurs.

Découpages en cours

Plusieurs responsables politiques, des parrains de groupes armés et groupes d’autodéfense de Tombouctou sont en route vers leur région. Parce qu’il doit y avoir de nouveaux découpages. Des concertations s’organisent dans nos cercles en vue de la création de nouvelles fractions ou villages voire communes. Le tout alors que les réfugiés et les déplacés ne sont pas encore de retour chez eux.

Le tout alors que plusieurs communes et cercles sont inaccessibles à l’administration en raison de l’insécurité. Est-ce une volonté d’exclure les victimes de cette insécurité ou une manière de leur dire : c’est votre problème, la vie continue sans vous. Pour ceux qui sont épris de justice et de paix, cette attitude contribuera à morceler arbitrairement l’existant et ne contribue pas à la réconciliation et à la paix tant souhaitées. Pour quels desseins ?

Treta, le fuyard !

Le président du Rassemblement pour le Mali (Rpm), Dr. Bocary Treta, n’a jamais été clair au sujet de la révision constitutionnelle. C’est lui qui a contrarié plusieurs activités et actions de la majorité présidentielle. Avec le remaniement en gestation, il n’est pas capable d’aller voir IBK pour la cause des ministres de la majorité. Face à l’attitude de Treta, les langues commencent à se délier au sein de la majorité présidentielle. Les partis politiques membres de l’APM et leurs députés veulent s’organiser pour ne pas rester dans la majorité molle avec son président inactif.

Certains leaders de partis politiques de la majorité accusent le président du Rpm d’être un pigeon voyageur. Et pire, il ne laisse jamais les autres prendre des initiatives en son absence. Même pendant les folles contestations de la plateforme «Antè Abana», il prenait son avion à la veille de chaque marche pour quitter Bamako. Mais pourquoi fuit-il ? Même le sursis annoncé par IBK ne l’a pas trouvé à Bamako. Face aux rumeurs de remaniement, Treta veut que tout le monde fasse ce qu’il veut. C’est ce que nous a expliqué un ministre Rpm en colère contre Treta.

Sauf miracle !

Sauf miracle, les Aigles n’iront pas à la prochaine Coupe du monde 2018 en Russie. Les hommes d’Alain Giresse viennent de tomber lourdement face au Maroc (6-0), à Rabat, lors de la 3ème journée. Il faut dire que c’est l’arbitre Alioum Néant qui a facilité les choses aux Marocains, avec 8 cartons jaunes, 2 cartons rouges, un but refusé et des fautes non sifflées pour le Mali. Les rayons Lazer des supporters marocains ont également contribué à ce succès de leur sélection.

Que de triche, que d’horreur ! Les mots me manquent pour qualifier l’arbitrage d’Alioum Néant qui n’a rien fait dans ce milieu du football africain. Voilà des arbitres qui retardent le football de ce continent par leur incompétence et la corruption !!! Je crois que les carottes sont cuites, mais il faudra continuer à se battre. L’avenir appartient à celui qui ne baisse jamais les bras. Toutefois, il faut envoyer une plainte contre le fameux Alioum Néant.

2 civils tués

Le vendredi 1er septembre, vers 19 heures, un camion de fournisseurs de la Minusma a été attaqué à Gossi, dans la région de Tombouctou. Un civil a été tué sur place, un autre, évacué à l’hôpital de Gossi, a par la suite succombé à ses blessures. En réponse, la Minusma a renforcé son dispositif sécuritaire à Gossi et a également sécurisé la zone de l’attaque pour les besoins de l’enquête.

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général et chef de la Minusma par intérim, M. Koen Davidse, condamne fermement cette nouvelle attaque. «Je suis outré par ces crimes crapuleux touchant des civils maliens innocents. De tels actes criminels sont intolérables. Les auteurs doivent rapidement être arrêtés afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice» a-t-il déclaré.

CFA en danger

Petite recette simple et efficace qui va nous éviter 10 ans de palabres inutiles. Ceux qui veulent vraiment une fin rapide du CFA doivent aller vers l’efficacité car il ne sert à rien, comme le disait Sankara, à un esclave de vouloir être libre sans assumer sa révolte. Critiquer le CFA ne demande pas beaucoup de courage. C’est plus facile que de critiquer un dirigeant qui, lui, peut vous mener la vie dure, c’est plus facile que de critiquer une dictature. Plutôt que de jouer les patriotes sans conséquences, voici une petite recette simple et efficace pour ébranler le Franc CFA.

Mais cela demande d’assumer sa révolte. Ce que peu savent faire. Que chacun refuse tout billet de CFA durant les prochaines semaines, comme cela la BCEAO et les gouvernements seront forcés de réagir quand l’économie sera bloquée. Et ceux qui sont à l’extérieur par solidarité devront aussi ne pas toucher toute monnaie qui n’est pas africaine. Juste trois petites semaines de sacrifices….

Pour un patriote, ce n’est pas grand-chose. Immédiatement, il y aurait une réunion d’urgence des dirigeants des États et des banques centrales. Mais si l’on préfère comme l’esclave de Sankara dire que si on fait cela on va souffrir, alors on peut continuer à se révolter dans les médias. Cela nous donnera bonne conscience et nous aurons l’impression d’être des combattants de la liberté… Un peu comme les jeux du cirque qui permettent aux gens de se défouler plutôt que d’affronter les vrais problèmes du développement. Maintenant si quelqu’un connaît une méthode plus efficace et rapide, il serait injuste de ne pas la partager avec nous. Dieu veille.

Socrate est mort

Il y a quelques jours, j’appelle mon vieil oncle de 87 ans, sa voix est triste, et il me dit fiston : je viens de perdre mon ami Socrate que je connais depuis toujours. Socrate, c’est Aliou Ardo Sow, le fondateur de la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE). Il est important que les jeunes africains aient pour modèle ce genre d’hommes qui sont les grands capitaines pionniers de l’industrie du continent.

C’était un grand leader, mais également un homme discret et généreux, qui a fasciné tous les hommes de ma génération. Cet ingénieur a démontré que ce n’était pas les seuls Occidentaux qui pouvaient bâtir des empires à force d’intelligence. Aliou Sow était Sénégalais, mais aussi un peu Malien, puisqu’il a étudié à l’École des Travaux Publics au Mali à l’époque où notre pays était encore synonyme d’excellence en matière d’éducation.

Socrate était présent partout en Afrique pour construire des ponts, des autoroutes et des grands travaux avec la CSE, qui est l’une des plus grandes entreprises de BTP en Afrique de l’ouest avec un chiffre d’affaires estimé en 2016 à 100 milliards de FCFA. Fait rare en Afrique, Aliou Ardo Sow laisse derrière lui une seconde génération de capitaines d’industrie à travers ses fils. La jeunesse africaine se cherche des exemples, en voici un grand. Que l’âme de tonton Socrate repose en paix. Dieu veille.

Le rire

Un singe et un gorille sont assis sur le même banc à l’église. Le pasteur dans sa prédication dit aux fidèles : “Regarde ton voisin dans les yeux et dit lui que tu es beau et tu es fait à l’image de Dieu”. Le singe regarde son voisin gorille dans les yeux et éclate de rire en disant : “Pasteur, toi- même, viens lui dire ça, car moi je ne peux pas mentir dans la maison de Dieu”. Ne rit pas seul. Fait rire aussi ton entourage pour sauver des vies car le rire est thérapeutique.

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