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Syrie : premières attaques américaines contre le régime Assad

Le Pentagone a envoyé une cinquantaine de missiles Tomahawk jeudi soir contre le régime syrien, suite à l’attaque au gaz sarin ayant tué au moins 85 personnes mardi.

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Le Pentagone a lancé jeudi soir une cinquantaine de missiles Tomahawk contre le régime de Bachar El-Assad, suite à l’attaque au gaz sarin ayant tué au moins 85 personnes mardi . “Il est dans l’intérêt vital des Etats-Unis de décourager et empêcher la propagation et l’utilisation d’armes chimiques”, a défendu Donald Trump hier soir depuis sa résidence de Mar-A-Lago, en appelant “toutes les nations civilisées à mettre fin au massacre en Syrie”. “Les tentatives de changer le comportement de Bachar Al-Assad ont toutes échoué, et échoué de manière pitoyable”, a-t-il ajouté.

L’offensive américaine – la première jamais lancée contre le régime de Bachar Al-Assad – est assez modeste : elle a frappé la base aérienne syrienne à partir desquelles avaient décollé les avions à l’origine de l’attaque chimique. L’administration Trump estime n’avoir plus aucun doute sur le fait que cette attaque ait été perpétrée par les forces aériennes du régime. Le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, a fait savoir que le dictateur n’avait plus aucun rôle à jouer dans le futur syrien et qu’il souhaitait le voir quitter le pouvoir, ce qui constitue une rupture par rapport aux propos qu’il tenait encore la semaine dernière en Turquie. Interrogé sur la possibilité de voir les Etats-Unis former une coalition internationale pour obtenir un changement de régime, il a répondu : “C’est en cours.” Donald Trump a lui-même estimé que le dictateur avait “franchi la ligne rouge”.

Plan de bataille

Le Pentagone dispose déjà d’un plan de bataille pour attaquer la Syrie, indiquent ses responsables. Ce plan avait été élaboré en 2013, lors que Barack Obama envisageait lui-même d’intervenir en Syrie. Il avait finalement renoncé, au grand dam de ses alliés, notamment la France, qui étaient prêts à intervenir à ses côtés. Ces plans visent à détruire les stocks d’armes chimiques constitués par le régime en place.

L’Amérique n’a aucun problème à intervenir rapidement  : le USS George H.W. Bush se trouve déjà dans le golfe persique. Il est entouré de “destroyers” à missiles téléguidés qui peuvent prendre part à l’offensive. Le Pentagone a néanmoins une forte crainte : celle que Bachar Al-Assad se venge sur les troupes américaines déjà présentes au nord de la Syrie. Celles-ci ont été envoyées pour combattre l’Etat islamique, et non le régime lui-même. Bachar Al-Assad dispose aussi du soutien indéfectible de la Russie, qui l’a aidé à concevoir à un système de défense aérien extrêmement sophistiqué.

Source: lesechos

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