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Syrie: après Manbij, les forces arabo-kurdes font cap sur Al-Bab, bastion de l’EI

Après la libération de Manbij, les forces arabes et kurdes réunies sous la bannière des FSD, les Forces démocratiques syriennes, ne comptent pas en rester là. Elles comptent traquer les jihadistes de l’organisation Etat islamique jusqu’à Al-Bab, le plus ancien bastion du groupe islamiste dans le pays.

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Les Forces démocratiques syriennes (FSD), la coalition arabo-kurde en lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a exprimé ce dimanche 14 août son intention de chasser le groupe extrémiste de la ville d’Al-Bab, à 50 kilomètres au sud-ouest de Manbij. La coalition, soutenue par les Etats-Unis, annonce avoir créé pour cette bataille un conseil militaire, qui regroupe déjà sept factions.

Après la perte de Manbij, le groupe EI ne dispose plus que de deux grandes villes dans la province d’Alep, dans le nord de la Syrie : Jarablus, tout près de la frontière avec la Turquie, et Al-Bab, à 55 kilomètres au nord-est de la ville d’Alep.

Rétiences turques

Une offensive contre Jarablus, menée par la coalition arabo-kurde, provoquerait une grave crise avec Ankara. La Turquie redoute en effet que des groupes kurdes prennent le contrôle de la frontière côté syrien. Elle craint que les Kurdes du nord-ouest et ceux du nord-est de la Syrie fassent leur jonction et proclament une entité indépendante.

Al-Bab, qui comptait avant la guerre 65 000 habitants, constitue donc une cible idéale. Les forces jihadistes qui y sont stationnées ne disposent plus que d’une seule voie de ravitaillement vers Jarablus, au nord. Il ne sera pas difficile pour la coalition arabo-kurde soutenue par Washington de la couper.

Les Etats-Unis avancent leurs pions

La prise d’Al-Bab permettra aussi aux Etats-Unis et à leurs alliés de devenir des acteurs essentiels dans la bataille de la ville d’Alep, où la Russie et la Turquie se disputent actuellement les premiers rôles.

Mais une montée des tensions entre l’armée syrienne et les forces arabo-kurdes n’est pas exclue. Car Damas voit d’un mauvais œil la progression vers ses fiefs de mouvements soutenus par les Américains.

Source: RFI

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