Les militants et sympathisants de « Yèrèwolo débout sur les remparts » ont massivement répondu présent à l’appel du mouvement panafricaniste malien au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ, vendredi 4 août 2022. Seul objectif : réaffirmer la détermination du mouvement à lutter pour le départ de la force onusienne du Mali au plus tard le 22 septembre 2022. Le mouvement a rappelé qu’il reste pacifiste jusqu’à la date anniversaire de l’accession à l’indépendance de la République du Mali.
Après la saisie officielle, le 20 juillet 2022, du chef de la Minusma avec une correspondance demandant le retrait de la troupe au Mali, le mouvement souverainiste Yèrèwolo debout sur les remparts a réaffirmé sa détermination lors d’un meeting au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ, vendredi 4 août 2022. Sur place, des centaines de militants, avec le drapeau du Mali et de celui de la Russie, étaient majoritairement coiffés d’un bonnet bleu, avec l’insigne du mouvement Yèrèwolo débout sur les remparts, pour marquer leur détermination à chasser la mission onusienne hors du territoire du Mali. Au même titre que la force antiterroriste française (Barkhane), la force européenne (Task Takuba), les médias français RFI et France 24, Yerewolo débout sur les remparts est résolument engagé pour mettre hors du territoire national du Mali la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). L’ultimatum donné pour cette opération à la date anniversaire de l’accession à l’indépendance de la République du Mali, c’est-à-dire le 22 septembre 2022. D’ici là, de façon pacifique, Yerewolo débout sur les remparts instruit à la Minusma de prendre toutes les initiatives pour se retirer volontairement du Mali avant cette date. Tout comme Barkhane et Takuba, Yèrèwolo de Adama Diarra dit « Ben le cerveau » reproche à la mission onusienne d’être « une force d’occupation qui ravive et entretient la peur, les divisions ethniques et la méfiance entre les communautés au Mali ».
Malgré une présence de 15 000 hommes déployés sur le terrain, les leaders du mouvement Yerewolo estime que le désastre des terroristes ne fait que grandir et affecté les parties du terroir non encore infecté. Par conséquent, comme la Minusma n’a pas été en mesure de réajuster sa mission en fonction des attentes des autorités et du peuple malien lors du renouvellement de son mandat, Yerewolo estime que la Minusma doit quitter le Mali afin de ne pas entraver, avec ses nombreuses rapports « bidon » l’engagement et la dynamique actuelle des Forces armées maliennes à venir à bout du phénomène du terrorisme.
Issa Djiguiba