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Soupçons de piratage russe: Trump s’en prend aux services secrets

Donald Trump persiste dans sa défiance à l’égard des services de renseignement américains, qui désignent la Russie dans l’affaire du piratage informatique supposé pendant les élections. Le président élu critique la CIA et le FBI, alors que c’est sur cette base que Barack Obama et son administration ont sanctionné Moscou la semaine dernière.

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Avec notre correspondante à Washington,  Anne-Marie Capomaccio

« La réunion avec les services de renseignement sur le soi-disant piratage russe est reportée à vendredi, ils ont peut-être besoin de plus de temps pour monter leur dossier. C’est très étrange. » C’est avec ce message aux relents conspirationnistes que Donald Trump exprime à nouveau sa défiance à l’égard de la CIA et du FBI. Les services ont pourtant convaincu la Maison Blanche, au point d’inciter Barack Obama à prendre de sévères sanctions contre Moscou. Mais Donald Trump et son vice-président Mike Pence restent sur leur position.

« Le président élu a exprimé un scepticisme sincère et sain comme tous les Américains, sur les conclusions des renseignements. Je pense que si l’on se fie aux échecs des services ces dernières années, le président l’a clairement dit, il est sceptique sur leur rapport », a affirmé Mike Pence.

« Les erreurs passées des services de renseignement », une allusion du nouveau vice-président aux armes de destruction massives jamais découvertes en Irak.

Les élus républicains sont pourtant nombreux à exprimer leur soutien à ces sanctions contre les Russes. La plupart sont surtout choqués des attaques contre les services de renseignement. Ils estiment, comme John McCain, ou l’ancien ambassadeur Mike Burns, que les critiques de Donald Trump et son entourage affaiblissent la sécurité nationale des Etats-Unis.

♦ Donald Trump fait confiance à Julian Assange

Les autorités américaines voient derrière les fuites de courriels du parti démocrate la main de Moscou, mais le président élu a préféré croire Julian Assange. Dans une interview à la chaîne Fox News, le fondateur de Wikileaks a démenti avoir obtenu ces courriels sensibles grâce au gouvernement russe. Selon Julian Assange, même un adolescent de 14 ans aurait pu pirater la boite mail du directeur de campagne de Hillary Clinton, John Podesta. Qui aurait cru que le patron de Wikileaks, ancien ennemi public numéro 1 de Washington, serait ainsi réhabilité au détriment des services de renseignement américains…

Vendredi 6 janvier, Donald Trump aura à nouveau l’occasion d’aborder cette affaire. Des hauts responsables des services de renseignement lui ont proposé un briefing sur le piratage du parti démocrate. C’est cette réunion qui aurait selon Donald Trump été reportée. Le gouvernement américain a toutefois affirmé que ce briefing n’a jamais été reporté, et qu’il a toujours été prévu à cette date.
Source: RFI

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