Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Soumaïla Cissé lors de la présentation de vœux de l’URD à la presse : « la liberté de la presse chèrement acquise doit être jalousement entretenue »

L’Union pour la République et la démocratie (URD) a présenté ses vœux à la presse ce mardi à la Maison de la presse. Une occasion pour l’URD de brosser la situation du pays en tant que parti de l’opposition républicaine et démocratique, mais aussi de témoigner sa volonté d’accompagner la presse dans son rôle d’information et d’alerte.

Lors de cette traditionnelle présentation de vœux à la presse, le président du parti, Soumaïla Cissé, a dépeint de nouveau le régime d’IBK qui a du mal à tenir toutes ses “promesses faites solennellement ”.

A l’entame de ses propos, le président Soumaïla Cissé a présenté au nom de l’URD et à son propre nom, ses meilleurs vœux à la presse. Avant de rappeler que selon l’ONG internationale Reporter sans frontière (RSF), 65 journalistes ont été assassinés en 2017 dans le monde. Pour le président Cissé, ce chiffre rappelle la gravité du risque de la profession. « C’est tout simplement inadmissible et révoltant. Cette situation interpelle tous les gouvernements et doit être leur priorité », a-t-il souligné.

Autre sujet évoqué par le chef de file de l’opposition, le cas Birama Touré disparu mystérieusement il y a deux ans. Pour lui, les enquêtes ouvertes n’ont rien révélé et la justice est restée au point mort. « Cette disparition continue de nous inquiéter. C’est pourquoi nous interpellons les autorités compétentes pour que toute la lumière soit  faite sur cette affaire ».

S’agissant de la situation sécuritaire du pays qui suscite beaucoup de débats, Soumaila Cissé déclare que face aux graves défaillances du pouvoir  et son incapacité à rétablir la paix et la sécurité, plus de 700 personnes ont perdu la vie en 2017, faute  de leadership incontesté au sommet de l’Etat.

Face au mal qui ronge notre pays, le président de l’URD invite les Maliens à se ressaisir. A ses dires, l’incompétence des nombreux gouvernements qui se sont succédé depuis 2013 ne sont pas une fatalité. « Les Maliens ont été dupé. Pour sauver le Mali, il faut organiser les élections libres et transparentes pour en finir avec la crise. Le président sortant doit sortir », a-t-il lancé.

Dans son speech, Soumaïla Cissé n’a pas fait de cadeau surtout, quand il parle de la situation actuelle du pays. Pour lui, le Mali court à la dérive sous IBK. Le président, élu par plus de 77% de Maliens, a vite croulé sous le poids de la réalité du pouvoir, affirme le chef de file de l’opposition. « Depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, ce sont les scandales qui ont émaillé la vie nationale. Corruption, népotisme, affairisme, surfacturation, sont autant de fléaux qui ont gangréné l’administration malienne », a-t-il conclu.

A.T. Dansoko

La rédaction

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance