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Soulèvement populaire pour le départ de IBK : Amnesty International demande une enquête sur les morts enregistrés

11 morts et une centaine de blessés, c’est le bilan des manifestations qui secouent la capitale malienne depuis vendredi. Suite à ces événements, Amnesty International demande l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. L’organisation l’a fait savoir dans un communiqué publié ce lundi. Selon Samira Daoud, la directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, « les droits, à la vie à l’intégrité physique, et de se faire représenter par un avocat lorsqu’on est détenu sont fondamentaux et ne sauraient être compromis».

 

 « Les autorités maliennes doivent immédiatement enquêter sur les circonstances de la mort d’au moins 11 personnes, dont un mineur de 15 ans, au cours des manifestations du week-end ». C’est par ces mots que commence le communiqué. Selon Samira Daoud, la directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, les autorités maliennes doivent se conformer à leurs obligations constitutionnelles et internationales en matière de respect de la liberté de réunion pacifique et d’interdiction de l’usage excessif de la force.

De ce fait, elle demande « une enquête rigoureuse, impartiale et indépendante et déférer à la justice toutes les personnes suspectées d’homicides ou autres violations des droits humains contre les manifestants ».

Dans ce document, Amnesty International a aussi condamné « le fait que certains des détenus n’aient pu avoir accès à leurs avocats au cours du week-end et le refus des autorités de permettre à la Commission nationale des droits de l’homme d’accéder au camp 1 de la gendarmerie ». Des détenus qui ont été libérés en début de semaine.

L’organisation de défense a également dénoncé la perturbation de l’internet. De nombreux Maliens avaient du mal à accéder aux réseaux sociaux. Pour Amnesty International, « cette perturbation à l’accès à l’internet constitue une violation du droit à la liberté d’expression ».

Il faut rappeler que ces manifestations en continu font suite à la sortie du 10 juillet dernier du Mouvement du 5 Juillet-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) qui ont eu lieu à Bamako pour demander la démission du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita.

À la fin de la rencontre au monument de l’indépendance, la manifestation a dégénéré. Suite à des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, l’Office de radio et télédiffusion du Mali (ORTM), l’Assemblée nationale, le siège du parti Rassemblement pour le Mali (RPM) ont été pris pour cible. De nombreux dégâts ont été enregistrés.

  1. Haidara

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