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SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CEDEAO HIER : Les chefs d’Etat exigent “la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée y compris le président du Parlement’’

Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont tenu un Sommet Extraordinaire par vidéo conférence hier, lundi 27 juillet 2020. A l’issue des échanges, de fortes recommandations ont été faites pour sortir le Mali de la quadruple crise: sécuritaire, sanitaire, économique et politique, et ramener la stabilité.

A l’issue de ce Sommet Extraordinaire qui vise à trouver une solution définitive à la crise malienne, de fortes recommandations ont été faites. Le Président en exercice de la CEDEAO a déclaré qu’ils ont unanimement décidés d’accompagner les décisions de la médiation conduite par L’ancien Président Nigérian Goodluck Jonathan. Mais aussi les chefs d’Etat ont instamment demandé la mise en application de certaines mesures prises.

Il s’agit de «la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée y compris le président du Parlement ».

Ainsi, la CEDEAO demande à la majorité présidentielle « de tout mettre en œuvre pour obtenir cette démission qui ouvrira la voie pour l’organisation des élections partielles. Mais en attendant celles-ci, l’Assemblée Nationale, précisent les conclusions, pourra fonctionner avec 116 députés ».

Macky sall, le Président sénégalais estime que « la CEDEAO est dans son rôle de prévention de conflits et de sauvegarde de la paix dans l’espace des 16 pays ». De son côté, l’Ivoirien, Alassane Ouattara affirme que « la crédibilité de la CEDEAO est mise en jeu dans cette crise.  Nous sommes du côté du peuple malien mais nous ne sommes pas du côté du désordre », a souligné le président Ivoirien.

Par ailleurs, l’organisation sous- régionale exige « une recomposition rapide de la Cour Constitutionnelle conformément aux dispositions constitutionnelles du Mali ».

L’Assemblée Nationale proposera ses membres après la démission des 31 députés. Au cas contraire le président fera usage de l’Article 50 de la Constitution pour nommer les neuf (9) membres de la Cour Constitutionnelle. Cependant, elle souhaite la mise en œuvre d’un Gouvernement d’Union avec la participation de la société Civile, l’opposition et particulièrement le M5-RFP afin de contribuer à résoudre les problèmes de la gouvernance qui affectent le pays.

« La tâche prioritaire de ce Gouvernement d’Union Nationale sera de mettre en œuvre toutes les réformes, recommandations et décisions du Dialogue National Inclusif et de traiter des questions de gouvernance », stipulent les recommandations de la CEDEAO.

La CEDEAO recommande aussi qu’une « commission d’enquête soit mise en place pour déterminer et situer les responsabilités dans les violences qui ont entrainé les décès et les blessés les 10, 11 et 12 juillet 2020 ainsi que la destruction des biens publics et privés ».

Pour s’assurer de la mise en œuvre des recommandations faites, la CEDEAO demande à ce que soit mis en place un comité de suivi composé de toutes les couches de la société malienne surtout le M5-RFP.

Toutefois, l’Organisation Sous- régionale met en garde tous ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de cette crise. Il est prévu des régimes de sanctions à l’encontre de tous les acteurs contrevenant dans la mesure où il est fixé le 31 juillet prochain comme date butoir pour la mise en œuvre de ces recommandations. Notons aussi (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 28 JUILLET 2020

KADOASSO I

Source: NOUVEL HORIZON

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