Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Sommet Afrique-France : LE DOSSIER RéCONCILIATION DANS L’AGENDA

Notre pays accueille le 27è Sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de France à partir de ce vendredi sous le thème : « le partenariat, la paix et l’émergence ».

Mohamed El Moctar ministre reconciliation nationale

Le ministère de la Réconciliation nationale, estime dans un communiqué publié lundi dernier que ses missions s’inscrivent dans la même optique et que par conséquent « son action» est «au cœur du Sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de la France ». Le processus de réconciliation nationale doit être vécu au quotidien afin d’être un réflexe pour chaque Malien de l’intérieur, comme celui de l’extérieur, poursuit-il. La réconciliation portera sur la résolution des conflits fonciers, politiques, religieux, sociaux, etc… Les initiatives locales hardies seront appuyées pour garantir la paix sociale. Tous les acteurs (leaders coutumiers, organisations de la société civile, partis politiques) doivent se mobiliser pour intervenir au moyen des mécanismes appropriés pour la résolution de ces nombreux conflits. C’est pourquoi le ministère de la Réconciliation nationale envisage de trouver des relais, des interfaces clefs capables d’intervenir efficacement dans la préservation et la gestion des conflits. Ainsi des actions opérationnelles seront élaborées et conduites par une administration de mission. Celle-ci aura une durée déterminée et sera appuyée par des compétences diverses provenant des départements sectoriels. L’organisation de la Conférence d’entente nationale prévue en mars 2017 sera sans aucun doute le point d’orgue de notre processus de réconciliation nationale dans la mesure où elle conduira à l’élaboration de la charte nationale pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale. La préservation de la paix sociale a été la ligne directrice des actions conduites par le gouvernement dès l’éclatement de la crise qui a secoué notre pays le Mali en 2012. L’aboutissement des efforts engagés s’est concrétisé par la signature à Bamako le 15 mai 2015 de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et parachevé le 20 juin 2015. A titre de rappel, à l’occasion de cette journée historique de nombreux chefs d’Etats et les représentants des pays amis et des organisations internationales ont marqué de par leur présence, leur solidarité avec notre pays dans son combat pour la paix et la consolidation de l’unité nationale. En organisant le Sommet Afrique-France à Bamako dans les jours à venir, les dirigeants de ces Etats matérialisent de nouveau, leur volonté d’accompagner notre pays pour renforcer le processus de réconciliation nationale déjà enclenché. Depuis cette date, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, ont été conduites de nombreuses actions parmi lesquelles l’opérationnalisation de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) avec la nomination des commissaires dès le mois d’octobre 2015. La CVJR a été dotée des moyens humains, matériels, techniques pour l’accomplissement de sa mission. Elle a élaboré son plan d’actions et mis en place ses antennes au niveau de certaines capitales régionales et du District de Bamako. La CVJR est le creuset de toutes les sensibilités socio-culturelles de notre pays, c’est pourquoi sa base sociale a été élargie afin de tenir compte de la représentativité des différentes composantes de la Nation. Autre actions entreprises: la création et l’opérationnalisation du Comité national de coordination de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale présidé par le Premier ministre ainsi que la nomination du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Des Rencontres intra et intercommunautaires ont également été organisées. Dans la même veine, le gouvernement s’est employé à créer un environnement propice à la paix dans toutes les zones où la cohésion sociale a été sérieusement affectée. C’est pourquoi à la demande de nombreuses organisations de la société civile, des leaders communautaires, des rencontres intra et intercommunautaires ont été organisées au niveau de certaines localités comme Gao (novembre 2015 et septembre 2016), Gossi (décembre 2015), Ménaka (décembre 2015), Mopti (janvier 2016), Dioura (cercle de Ténenkou, avril 2016), Goundam et Diré, Bamba et Aguel-hoc (décembre 2016). Ces différents dialogues, instaurés au sein et entre les communautés, ont permis d’établir la paix sociale et, partant, de promouvoir la réconciliation. Le dialogue social sera davantage renforcé par la mise en œuvre d’un programme spécifique élaboré par chaque région administrative. Il faut noter dans ce chapitre que les rencontres intra et intercommunautaires ont été aussi l’occasion pour le ministère de la Réconciliation nationale de restituer le contenu de l’Accord de paix, permettant ainsi aux populations de s’en approprier et d’y adhérer. Y. DOUMBIA

 

Source: essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance