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Soldat français tué au Mali: l’armée cherche à mieux sécuriser les véhicules

Général Barrera officier soldat militaire francais chef minusma serval barkhane patrouille nord mali kidal gao tombouctouUn soldat français a été tué mardi 12 avril par l’explosion d’une mine contre son véhicule dans le nord du Mali, où la France intervient militairement depuis début 2013. Il s’agit du 15e soldat français tué depuis le début de l’intervention militaire au Mali. Trois autres militaires français ont été blessés lors du même incident. Les mines constituent aujourd’hui le principal danger auquel sont confrontés les militaires français.

Depuis août 2015, près d’une dizaine de véhicules de l’armée française auraient sauté sur des mines ou des engins explosifs artisanaux. Selon les médias maliens, dont les bilans sont en partie confirmés par l’état-major français, un véhicule de Barkhane avait déjà sauté le 25 mars dernier près de Gao ; un autre le 14 février à Kidal, alors qu’une patrouille des forces spéciales (VPS) avait sauté sur une mine dans cette même ville de Kidal, quelques mois plus tôt, conduisant à la mort d’un commando de COS rapatrié en France.

Dans toute la zone d’opération de la force Barkhane c’est le Nord du Mali qui reste le secteur le plus dangereux. Ce mardi 12 avril, c’est un convoi logistique qui a été visé. Parti de Gao, il se rendait à Tessalit, pour ravitailler les quelque 250 soldats français régulièrement présents sur cette base opérationnelle de l’extrême-nord du pays.
Soixante véhicules progressant lentement sur une route difficile, une cible facile à repérer. C’est le blindé de tête qui a sauté contre une mine à quelques kilomètres du camp de Tessalit. L’utilisation d’engins enfouis dans le sol est devenu l’un des modes d’action privilégié des jihadistes qui opèrent dans la région.

Pour Barkhane et la Minusma ce n’est pas une découverte : celà fait de longs mois que les mines PRB M3 notamment, en provenance de Libye, ralentissent les opérations, alors que parallèlement les experts notent une sophistication croissante des dispositifs de déclenchement des bombes artisanales et l’apparition de quelques missiles anti-chars. L’armée française vient d’ailleurs de décider de déstocker des véhicules hautement protégés Aravis qui n’avaient plus été utilisés depuis les opérations en Afghanistan. Des études sont également en cours afin de renforcer le blindage de certains véhicules et améliorer la détection des objets suspects sur les pistes régulièrement empruntés par la force.

 

Source : RFI

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