Après avoir observé janvier quinze jours de grèves, 302 sur 556 grévistes sont sur le point d’être licenciés par les responsables de la société de gardiennage G4S. Malgré la fin de la grève depuis le 22 janvier, la société refuse le retour des employés.
Plus de deux semaines après la fin de la grève, la société de gardiennage bloque la reprise du travail à certains travailleurs. De bonnes sources, la grève a pris fin le 22 janvier, les travailleurs devraient regagner leurs lieux de travail. Mais ils en ont été empêchés par la société. Les responsables de la société accusent certains travailleurs d’entraver la marche de la boîte, assure notre interlocuteur.
Il nous est revenu que les responsables de la société G4S ont déjà informés certains grévistes de leurs licenciements. Sur 556 grévistes, 302 dont les membres du comité syndical sont concernés par cette mesure, confie une source. Une décision confirmée par les responsables de la société sur les ondes de la Rfi. « Ils évoquent comme motif l’abandon de poste ». Ce qui serait loin de la réalité, déplore un agent désemparé.
L’inspection a émis un avis défavorable
Saisi par les responsables de la société, l’inspection du travail a, selon nos sources, émis un avis défavorable. En dépit de cela, les responsables de la société s’entêteraient à exécuter leur forfait par voie d’huissier.
Les syndicalistes ont adressé une lettre à la société avec ampliation au tribunal du travail, dans laquelle, ils stipulent qu’ils ne sont plus en grève depuis le 22 janvier 2018. Par ailleurs, il nous est également revenu que tous les agents de la société ont cessé de travailler jusqu’à ce que les responsables reviennent sur leur décision de licenciement.
Boureima Guindo
Le Pays