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Situation politique algérienne : Le parti au pouvoir apporte son soutien aux manifestants

Qu’il s’agisse d’une embuche politique ou de la réalité crue, en tout cas, le parti au pouvoir algérien a décidé de changer de cap par rapport à la donne politique qui prévaut dans le pays. Le mercredi 20 mars 2019, le Front de Libération Nationale (FLN), parti du président Abdelaziz Bouteflika, a fait  passer son message dans lequel, il apporte son soutien  au mouvement actuel de contestations pour le changement. Même si en revanche,il prône le « dialogue » initié par le président Bouteflika pour la résolution de la crise que traverse le pays.

Il s’agit du nouveau ton de souffle provenant de Mouad Bouchareb, non moins président de cet unique parti au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie en Algérie en 1960. Dans sa rupture de silence le mercredi dernier, Bouchard s’est exprimé sans ambages: « Les militants du FLN soutiennent pleinement le mouvement de contestation par lequel  le peuple a demandé à travers des marches gigantesques, le changement ». Et de dire : « Le peuple a parlé sans aucune équivoque et les militants du FLN (…) Travailleront pour arriver aux buts escomptés suivant un plan clair », dit le président du parti de la présidence qui disait aussi : « Il faut se mettre autour d’une table de dialogue pour arriver à une Algérie nouvelle ». Il a aussi indiqué « qu’il allait vers un changement du système », tout comme « vers une Algérie nouvelle » que réclament les manifestants. Toutefois, il a profité de l’occasion pour annoncer au monde que le gouvernement « n’était pas entre les mains du parti », et que par conséquent, dit-il, le gouvernement tente de dissocier le régime de sa formation politique, en tant qu’ancien parti unique au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1960. Pourtant, le FLN, tout comme ses alliés de la mouvance présidentielle, avait durant plusieurs mois, appelé l’octogénaire paralysé sous l’effet d’un accident vasculaire cérébral (AVC), le président Abdelaziz Bouteflika, à briguer le cinquième mandat en lui désignant aussi comme unique candidat à la course présidentielle. Pour sa part, Seddick Chihab, porte-parole du Rassemblement National Démocratique (RND), non moins principal allié du FLN, avait annoncé lors d’une interview « qu’il s’était trompé par manque de perspicacité » en soutenant la candidature de M. Bouteflika pour son 5e mandat. Notez que grâce à la pression de la rue, le président a renoncé à  sa candidature. Mais néanmoins, il a décidé de reporter les échéances électorales et de proroger son 4e mandat qui prendra constitutionnellement fin le 28 avril prochain. Chose que le peuple conteste en demandant sa démission pure et simple après l’expiration de son mandat.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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