Après avoir passé quatre longues années à constater les dégâts du pourrissement de la situation sécuritaire au Nord du Mali, le président IBK tente actuellement le forcing pour le démarrage du G-5 Sahel.
Après s’être rendu à Mopti pour l’installation du commandement, le président IBK s’est précipité le lundi dernier pour aller à N’Djamena, chez Idriss Deby. Le Tchad étant le pilier de la nouvelle organisation.
Mais, le G-5 Sahel ne saurait à lui seul masqué les nombreuses failles du processus de stabilisation du Mali. Entre un accord de paix qui piétine à cause de la duplicité de la CMA et une présence des forces onusiennes (Minusma) qui est loin d’amener la paix, l’on est en droit de se poser des questions sur le déploiement de cette nouvelle force sous la bannière du G-5.
Mais, le président et les Maliens doivent comprendre qu’aucune force étrangère ne viendrait faire le travail à notre place. Alors, la priorité doit être le renforcement des capacités de l’armée malienne. Pas de courir derrière les autres !
L’Aube