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Sikasso : Après IBK, bonjour les problèmes

La visite du président IBK à Sikasso continue d’alimenter les commentaires dont les échos parviennent à Bamako. Ce qui a surtout retenu l’attention, c’est la distribution (durant tout le séjour) des billets de banque. « On n’a jamais vu un chef de l’Etat se comporter de la sorte. Partout où il est passé, ce sont des enveloppes qui ont circulé…», indiquent des témoins.

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En cette période où la misère  sévit dans tout le pays, le geste présidentiel est souvent perçu comme  un don du ciel. Alors dans certaines localités visitées, le partage  du « don » a posé des problèmes. « Après la visite, on est dans la pagaille. Cette pagaille est venue de Bamako », confie une ressortissante de Bougouni. Elle précise que le plus dramatique est que des confréries ou associations risquent de connaitre de sérieux problèmes internes à cause de cet argent distribué.

Mais pour elle, tout ça n’a aucunement adouci les cœurs. Et pour preuve… Le samedi dernier, de nombreuses personnes ont quitté Bougouni pour Bamako, afin de venir prendre part à la manifestation du Collectif des régions non opérationnelles. Elles affirment qu’il n’y aura pas d’élections, tant que le régime ne prend pas de décision concernant ces « régions non opérationnelles», dont Bougouni fait partie. Question : qui dit que l’argent fait tout accepter ?

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Nord du Mali (1) : Trois casques bleus et un soldat malien tués

Lors d’une opération commune dans la région de Ménaka, le vendredi dernier, au moins trois Casques bleus de la Minusma et un militaire malien ont été tués par des hommes armés non identifiés. L’attaque a également fait plusieurs blessés, dont certains sont dans un état critique. La Minusma n’a pas précisé la nationalité des Casques bleus touchés. Toutefois, certaines sources indiquent qu’il s’agit de soldats nigériens.

 

Nord du Mali (2) : Collusion entre groupes terroristes et signataires de l’accord d’Alger ?

Le représentant du commandant de la force Barkhane au Mali, Général Christian Allavène, a affirmé qu’il existe sur le terrain une collusion avérée entre les terroristes et des groupes impliqués dans le processus de paix. C’était le  21 novembre dernier, lors d’une conférence de presse. Selon le Général, des membres de certains groupes armés ont un pied dans le processus de paix et un autre dans les groupes terroristes. « Les différentes opérations que nous avons menées récemment dans le nord, mais pas uniquement, notamment par la saisie d’un certain nombre de pièces à charge, démontrent la collusion qui existe entre certaines personnes de certains groupes armés signataires, et des groupes armés terroristes ». Il n’a pas donné plus de détails. Mais plusieurs informations circulent, selon lesquelles il existerait des écoutes téléphoniques qui confirment cette collision. Un diplomate en poste à Bamako explique: des preuves de Barkhane seront notamment utilisées pour prendre des sanctions individuelles contre des combattants qui, en raison de leur attitude, empêchent le processus de paix d’avancer.

Mais cette collision entre la CMA et les groupes terroristes a été dénoncée depuis longtemps. Mais ni les autorités ni la Minusma n’abordent le problème.

 

Nord du Mali (3) : Les groupes armés réfutent les accusations

“Barkhane doit fournir les preuves de ses allégations”. C’est en termes que les groupes armés de la Plateforme et de la CMA ont récusé les accusations du Général Christian Allavène, représentant du commandant de la force Barkhane au Mali. Celui-ci avait dénoncé, lors d’une conférence de presse tenue le 21 novembre dernier, « le double jeu » de certains groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Le Général Christian Allavène avait évoqué « une collusion avérée » entre certains groupes armés du Mali et des terroristes.

 

Nord du Mali (4) : La Suisse menace de sanctionner des leaders de la rébellion

Le gouvernement suisse a annoncé des sanctions contre certains responsables des groupes armés maliens, conformément à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette mesure concerne le gel des avoirs et l’interdiction de voyager pour certains signataires de l’accord. Dans le communiqué, les noms des personnes visées par cette décision n’ont pas été énumérés. Le document précise que ces personnes compromettent la paix, la sécurité et la stabilité au Mali.

PROCES RAS BATH : Grande mobilisation pour soutenir le chroniqueur

C’est aujourd’hui, lundi 27 novembre, que se tiendra à la cour d’appel de Bamako le procès en appel de Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath, célèbre chroniqueur. Il est poursuivi  pour « complicité d’incitation à la désobéissance de la troupe et d’incitation à la désobéissance civile ». Déjà, les fans du chroniqueur et les membres du CDR sonnent la mobilisation générale pour aller soutenir Ras Bath  lors de son procès.

GAO : Attaque contre deux  véhicules de transport…

Quatre hommes armés à moto ont attaqués, le jeudi dernier entre Doro et Intahaka, deux véhicules de transport en commun. Les occupants ont été dépouillés de tous leurs biens, mais il n’y a pas eu de blessés. Un autre véhicule appartenant à un particulier a été enlevé le même soir par deux hommes armés au quartier château de Gao.

TOMBOUCTOU : Fin de la grève des enseignants

Après une semaine de grève initiée par le syndicat des enseignants du SYNEC, les cours ont repris le vendredi dernier à Tombouctou. Les grévistes revendiquaient le payement des primes des cours de rattrapage de l’année écoulée. Le mot d’ordre de suspension a été communiqué par le secrétaire général du SYNEC, après des engagements pris par le gouverneur de la région.

 

BANKASS : Un forestier et son guide tués

Un forestier et son guide ont été tués le mercredi 22 novembre, lors de la foire du village de Ganidah, à 70 km de Bankass (région de Mopti). Dans la région de Tombouctou, des sources indiquent également l’assassinat d’un garde à la retraite. Il aurait été tué par des inconnus à Saraféré, une localité située à 35 Km de Niafunké.

 

BOUREM : Des cas suspects de coqueluche

Une équipe du CSRF de Bourem s’est rendue le jeudi  dernier  à Iniyisse, dans l’Air de santé d’Almoustarat, pour étudier les cas suspects de coqueluche. Déclarés en début de semaine, ces cas n’ont pas été confirmés par les autorités sanitaires. Il s’agirait plutôt des cas de broncho-pneumonie. Les malades ont reçu des soins médicaux.

 

NIONO DU SAHEL : L’accouchement  continue de faire des victimes

Une soixantaine de femmes sont décédées en 2017 à la suite d’accouchements à Nioro du Sahel. Ces décès en couche sont généralement dus à la non-accessibilité des centres de santé pour ces femmes. Ce bilan a été fourni, la semaine dernière, par les services socio-sanitaire de Nioro. Pour pallier ce problème, un projet vient d’être lancé. Il doit faciliter l’accès des centres aux femmes de la localité.

 

MIGRATIONS : Interpol interpelle des passeurs

Opération Epervier. C’est le nom de code d’une vaste opération menée par Interpol dans cinq pays africains : Mali, Tchad, Niger, Mauritanie et Sénégal. Selon l’Organisation Internationale de police criminelle, près de 40 trafiquants présumés de migrants ont ainsi été arrêtés. Les personnes arrêtées sont accusées de « traite d’êtres humains, travail forcé et “exploitation d’enfants ». L’opération a également permis le sauvetage de près de 500 personnes, victimes de traite d’êtres humains. La moitié était des mineurs.

Cette opération s’est déroulée entre le 6 et 10 novembre 2017. Mais l’information a été rendue publique le 23 novembre dernier.

 

KOUTIALA : Des agents des collectivités en arrêt de travail

Les travailleurs des collectivités territoriales du cercle de Koutiala observent depuis quatre jours un arrêt de travail. Ils réclament le paiement immédiat et intégral des arriérés de salaire de cinq mois de leurs collègues du cadre de l’administration générale de la commune rurale de Zanfigué, cercle de Koutiala. Selon les responsables du Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales, cet arrêt va continuer jusqu’à la satisfaction de leur doléance.

 

RESSOURCE MINIERE AU MALI : L’or profite à qui ?

L’exploitation de l’or au Mali a apporté 280 milliards de francs CFA de recettes au budget d’État en 2016 et a créé 12.000 emplois, selon le ministre malien des mines. Mais selon plusieurs observateurs, les fruits de la croissance liée à cette production « profite très peu aux populations, du fait de la mauvaise gouvernance ». Pour certains économistes, une meilleure redistribution des ressources minières devrait permettre l’accès à l’éducation et à la santé au plus grand nombre de Maliens. Selon un récent classement, le Mali, qui était 3è pays producteuraprès l’Afrique du Sud et le Ghana, a été déclassé par le Soudan.

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