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Siège de la Minusma à Bamako : Un second bureau pour le Mnla

L’arrivée des représentants des Nations unies au Mali, pour la résolution de la crise, devient plus un fardeau qu’une avancée. En plus d’être débiteur de plus de 3 milliards de FCFA vis-à-vis de ses prestataires, tout porte à croire que les organisations des Nations Unies jouent un rôle de division du Mali.

 

rebelle touareg mnla azawad

 

Depuis plusieurs mois, les Nations unies n’arrivent pas à s’acquitter des dettes envers leurs prestataires. L’hôtel de l’Amitié court derrière 744 millions FCFA, soit quatre mois d’arriérés, pendant que d’autres fournisseurs réclament leurs dus. En clair, la Minusma traine une dette cumulée de plus de 3 milliards de FCFA. A cela, s’ajoute le retard dans le payement des salaires des nationaux. Certains d’entre eux sont à 3 ou 4 mois d’arriérés.

Bien qu’on leur ait promis le paiement le lundi dernier, ils se font toujours poiroter. Certains sont menacés d’expulsion tandis que d’autres vivent dans le noir. Par ailleurs, certains responsables de la Minusma, semblent venus rien que pour amuser la galerie dans la gestion de la crise malienne.

Il s’agit de Bert Konders et de Carole Mottet, qui sont visiblement là pour consacrer la division du Mali. Ces deux, en tout cas, ne font rien pour la consolidation de la paix au Mali. Lors d’un voyage éclair à Tessalit, le mercredi dernier, Koenders a promis un renforcement du dispositif sécuritaire, sachant bien que le mal c’est le Mnla dont les responsables sont fréquemment visibles à l’hôtel de l’Amitié.

La Minusma est devenue le deuxième bureau du Mnla. L’ennemi nous côtoie donc tous les jours. Pourquoi ne pas déménager le bureau de la Minusma dans le nord du Mali ? Telle est la question qui taraude aujourd’hui les esprits.

La Minusma est plus qu’un échec. La cellule de communication ressemble aujourd’hui à une coquille vide. La grande patronne, Achoui, est une Tunisienne qui ne connait rien à la communication. La rupture donc entre les nationaux et la Minusma est due à ce disfonctionnement.

L’essentiel est caché aux Maliens. Aucune proposition concrète n’est faite pour informer la population sur les actes de la Minusma. D’où un manque d’expérience criard. Est-ce à dire que les nationaux sont exploités par des actes qui sont posés aujourd’hui contre le Mali ?

Ibrahim M. GUEYE

Source: Le Prétoire

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