Série télé d’éducation à la citoyenneté, Bamako News, après la 1re et la 2e saison, revient sur les écrans avec la 3e saison plein d’enseignements. Une réalisation de notre confrère Fousseyni Maïga.
Dans le lot des productions locales appréciées par le public malien et qui rivalisent en termes d’audience et de qualité, figure la série TV “Bamako News”, diffusée sur la chaine nationale l’ORTM et Africable Télévision.
Cette série est l’œuvre d’un jeune malien Fousseyni Maïga, journaliste. Bamako News est tourné exclusivement par des jeunes acteurs maliens. La saison 3 qui suscitait déjà la curiosité des internautes a démarré hier soir sur l’ORTM et Africable.
Après deux saisons appréciées par les téléspectateurs, cette nouvelle saison de la série “Bamako News” annonce déjà les couleurs d’une aventure que le réalisateur, M. Maïga, qualifie de stratégique dans la vie du programme. C’était lors d’un point de presse en début de semaine sur le plateau de tournage dans les locaux du Groupe Arc-en-ciel.
Dans un entretien qu’il a accordé à ses confrères, il a justifié le caractère stratégique de la saison 3 par les ambitions affichées et les innovations apportées dans la production. L’objectif affiché, sur le plan de l’audience, est de passer de 3 millions de téléspectateurs par épisode à 5 millions en 2019.
A l’en croire, sur le plan financier, l’ambition pour le Groupe Arc-en-ciel, producteur de la série, est de rentabiliser le programme. Les deux premières années, expliquera-t-il, ont été consacrées à faire la promotion de la série, expérimenter son concept et l’intégrer dans les habitudes des téléspectateurs. “Ce pari étant atteint, il s’agit maintenant de rentabiliser l’investissement tout en fidélisant le public pour le bien-être de la maison de productions et des acteurs”.
Un contenu
Bamako News, 3e saison, est un court-métrage d’information et d’éducation pour la culture de la citoyenneté. Il s’inspire du concept du “grin malien” (regroupement de jeunes autour du thé les soirs) et aborde, dans un style à la fois ludique, humoristique et pédagogique les questions de société. Le concept repose sur des personnages qui incarnent chacun une couche bien déterminée de la société.
Chaque épisode de la série, explique son réalisateur, part des appréhensions, le plus souvent figées, qu’ont les citoyens sur un sujet bien défini pour aboutir à une explication pédagogique et objective de la question. Et d’ajouter que l’option stratégique du programme repose sur l’humour pour capter l’attention du public et rendre plus digestes les messages en partant des données scientifiques ou des cas pratiques dans la société pour éveiller les consciences enfin d’impulser une dynamique de changement de mentalité et/ou de comportement.
Cette saison, qui a démarré hier soir sur les deux premières chaînes au Mali, sera marquée par beaucoup d’humour pour accrocher davantage les téléspectateurs et d’ambiance pour capter le public jeune afin de mieux véhiculer les messages de sensibilisation que se propose le réalisateur.
Innovations
L’esprit du concept, qui est d’impulser une prise de conscience citoyenne par le biais du divertissement, a été renforcé avec de nouvelles innovations, tant dans la scénarisation que les mises en scène. “L’usage du bambara, contrairement aux deux précédentes saisons, a connu une progression de 40 %. Les sujets, sans heurter la sensibilité sociale, sont plus orientés sur les faits de société”, a indiqué Fousseyni Maïga, réalisateur à l’ORTM en détachement au ministère des Infrastructures et de l’Equipement.
Bon vent à Bamako News 3 !
Source: indicateur du renouveau