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Série TV : « DOUGOUBA SIGUI », HEURS ET MALHEURS DES CITADINS

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Les programmes de l’ORTM s’enrichiront bientôt d’une nouvelle série. Intitulée « Dougouba Sigui », cette fiction qui évoque la vie quotidienne en milieu urbain est tournée par Boubacar Sidibé. Après le succès remporté par les 45 épisodes de « Dou » et les 41 épisodes des « Rois de Ségou », il propose donc Dougouba Sigui, un projet ambitieux de série télévisée en 26 fois 26 minutes.

Le premier coup de clap symbolique a été donné vendredi dernier au rond point du Mémorial Modibo Kéïta, par le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies. Jean Marie Idrissa Sangaré a salué le réalisateur et toute son équipe qui travaillent à donner une bonne image de notre pays par des séries qui nous permettent d’être présents sur les écrans à travers le monde.

Le réalisateur veut donner à réfléchir sur les enjeux de la vie sociale et permettre de divertir les téléspectateurs tout en leur parlant de sujets sérieux tels l’insécurité, la polygamie, le travail des enfants, la corruption, la politique, etc.

Les difficultés de la vie, la recherche du pain quotidien et du bien-être matériel, placent des personnages dans des situations critiques ou comiques. Les rivalités entre les coépouses dans une famille polygame entraînent des situations de conflit qui rythment l’intrigue. Dans beaucoup de ces familles, les fréquentes querelles et les disputes entre les coépouses mettent, en effet, le mari dans la position inconfortable de choisir et de donner raison à une partie.

« Dougouba Sigui » est une série qui donnera aux téléspectateurs la possibilité de découvrir et de comprendre une mosaïque de valeurs maliennes et universelles où se croisent l’amour, la haine, la passion, la tendresse, la solidarité, la méchanceté, la bonté, etc.

Un autre pivot de la série est constitué de sentiments ou de travers comme le goût du risque, la tricherie, la corruption, l’amour, la jalousie, la passion et la méchanceté entre les personnages.

L’ORTM appuie fortement le projet. Il a fourni les moyens techniques du tournage. L’Organisation internationale de la francophonie a admis l’importance du projet, mais des impératifs budgétaires l’ont contraint à réduire sa participation à 13 millions, le fonds nécessaire pour soutenir 10 épisodes sur les 26.

La contribution au projet des partenaires étrangers qui nous aident dans le rayonnement culturel de notre pays étant insuffisante, Boubacar Sidibé a  sollicité  des operateurs économiques de la place qui n’ont pas encore réagi. Le budget du film n’a donc pu être bouclé, pour l’instant.

Y. DOUMBIA

 

Documentaire : LES GRANDES DAMES DE LA BALLE AU PANIER

 « La basketteuse malienne, au delà de l’égalité », est le titre d’un documentaire dont le tournage vient de débuter à Bamako. Le projet de la réalisatrice Kadiatou Konaté, est de donner de la visibilité à la réussite des femmes dans cette discipline sportive. En effet, jusqu’ici l’expression « sportifs d’élite » se conjugue plutôt au masculin. Et pourtant, notre pays peut s’enorgueillir de posséder une pléiade de grandes dames de la balle au panier. Le film fait le portrait de quatre d’entre elles. L’un des objectifs du documentaire, explique la réalisatrice, est d’attirer l’attention de la société et des décideurs sur la complexité de l’encadrement de la jeune fille. L’éducation au civisme et à la santé de la reproduction est nécessaire pour permettre à la jeune fille de devenir une sportive complète, soutient Kadiatou Konaté.

Valoriser la pratique de ce sport par les filles, promouvoir la santé de la reproduction auprès des adolescents et enfin montrer qu’il est possible de concilier le sport et les études figurent ainsi parmi les objectifs poursuivis par le film. La réussite sociale des jeunes filles passe également par le basket, insiste la réalisatrice.

En choisissant de porter à l’écran des basketteuses, Kadiatou Konaté aborde un sujet presque inédit dans notre pays. Une indifférence paradoxale pour des jeunes filles qui peuvent se prévaloir du plus beau palmarès du sport malien, loin devant les adulés footballeurs.

Afin de mesurer le chemin parcouru, le metteur en scène remonte l’histoire du basket et prend le départ avec les pionnières de l’équipe nationale féminine. Parmi les vétérans, Kadiatou Konaté a choisi Salamata Maïga dite Bébé et Penda N’Diaye dite Pinpin. La première fut pendant des longues années, le capitaine de l’Equipe nationale du Mali. Après une carrière bien remplie, Salamata intègre l’encadrement de son sport. Cadre au ministère des Sports depuis 1978, elle milite également au sein de la Fédération malienne de basket et se fait élire en 1997 à la FIBA-Afrique, l’instance africaine du basket-ball.

Pinpin, pivot-vedette de l’équipe nationale, a réussi à mener de pair sport et études. Diplômée de médecine, elle travaille depuis deux décennies pour les Nations Unies.

Deux filles de caractère et joueuses de talent apparaissent aussi dans le film : Hamchétou Maïga et Nagnouma Kéïta. Elles se sont imposées dans l’exigeant monde du professionnalisme et évoluent dans de grands clubs. La première, capitaine des Aigles du Mali, est sociétaire du Minnesota Lync aux Etats-Unis tandis que la seconde fait les beaux jours de Strasbourg en France. Des trajectoires qui méritent indiscutablement d’être filmées et montrées.

 

Source: Essor

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