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Sénégal : Un présumé terroriste dit avoir rencontré le chef de Boko Haram

Au Sénégal, le procès de l’imam Ndao, accusé d’apologie au terrorisme n’est pas au bout de ses surprises. Un des co-accusés, Mohamed Ndiaye, a fait de terribles révélations qui n’arrangent pas vraiment les choses. Le juge lui a demandé s’il avait participé à une réunion au Lac Rose, mais ce dernier lui a répondu par la négative, avant d’avouer s’être rendu à Rosso.

« J’avais acheté un terrain à Richard Toll. Un ami m’a dit que ce n’était pas normal que j’aie un terrain ici dans ce pays avec une telle dépravation des mœurs alors que je peux vivre dans un pays où on vit l’islam. Il m’a demandé d’aller avec lui en Syrie. »

Son voyage au Nigeria et sa rencontre avec le chef de Boko Haram…

Mohamed Ndiaye, qui s’est présenté sous le nom d’Abu Yusuf, a voulu se rendre en Syrie pour, dit-il, apprendre et vivre la religion. Avant ce voyage, il s’est rendu en Mauritanie. « J’ai entendu que mes amis partaient au Nigeria et je suis allé avec eux. J’étais en Mauritanie, j’y travaillais ». L’homme soutient s’être rendu au fief du mouvement terroriste pour « chercher Dieu »

« Je n’ai jamais versé dans la violence. Je ne connais que le travail et la religion. C’est Ibrahima Bâ qui a financé le voyage. J’étais ami avec son frère cadet. Nous y sommes partis. On était 3. Il nous a remis 150 000 chacun », fait-il savoir à la barre.

« Je me disais que si je revenais, je serais arrêté »

Au Nigeria, Abu Yusuf dit avoir étudié le Coran pendant près de 2 mois.

« Si j’ai quitté le Sénégal, c’est du fait de la dégradation des mœurs. C’est pourquoi je suis allé au Nigeria ». Pourtant, le prévenu avait séjourné au Boza, une ville contrôlée par Boko Haram.

« Moi je ne le savais pas. Abou Hamza m’a juste dit que c‘est un pays où il y a l’islam. Je ne suis pas parti au Nigeria pour combattre aux côtés des djihadistes ». Cuisiné à la barre par le juge, il avoue finalement que la zone était sans cesse bombardée par l’armée nigériane. « Je n’étais pas revenu au Sénégal, car je me suis dit que je serais arrêté. J’ai voulu partir en Libye. J’ai une fois vu Shekau. Il nous a remerciés. C’est Aboubacry Guèye qui traduisait »

En outre, il avoue être passé voir l’imam Ndao à son retour de voyage, accompagné de ses acolytes.

Afrikmag

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