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Selon le conseil exécutif du RDS: » Seul le CNSP peut être putatif pour conduire la transition «

Dans un communiqué daté du 4 septembre dernier, le Conseil exécutif du Rassemblement pour le Développement et la Solidarité (RDS) a pris acte de la dissolution du Gouvernement, de la dissolution de l’Assemblée Nationale et de la démission du président de la République. Ainsi, au regard de la Constitution, il n’existe plus, à nos yeux, aucun personnage légal ou légitime pour conduire la transition et il n’existe même pas de personnage putatif à cet effet. Cependant, pour le RDS,  » seul le CNSP peut être putatif pour conduire la Transition pour une durée de 18 mois ».

A en croire le document, le Conseil National de la Transition (CNT) joue le rôle de l’organe législatif de la transition. Le président de cet organe est le président du CNSP et aussi le Chef de l’Etat pendant la durée de la transition. Son premier vice-président doit être issu de la Société civile, secondé par le M5- RFP. Aussi, le 3è vice-président doit sortir des rangs des partis politiques et son 4è vice-président des Organisations religieuses.

Toujours selon le document, le CNT sera composé de 103 membres qui sont répartis comme suit : 30 du CNSP, 15 de la Société Civile, 15 du M5-RFP, 15 des partis politiques, 5 pour les femmes, 5 pour les jeunes, 5 du côté des syndicats. S’y ajoutent 3 membres pour les mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, 3 de la presse, 3 de la diaspora et 4 des Organisations Confessionnelles.

D’après le document, le Premier ministre doit être un civil, nommé par le président du CNT. Un Gouvernement de mission doit être formé, dont le nombre doit être compris entre 15 et 23 ministres. La durée de la transition doit être comprise entre 12 mois et 18 mois et le RDS opte pour 18 mois. Aussi, une feuille de route doit être élaborée et axée sur la mise en œuvre de la résolution du Dialogue National Inclusif (DNI), à apaiser le front social, rétablir la sécurité, organiser le référendum constitutionnel, procéder au découpage administratif du territoire, organiser les élections générales (présidentielles et législatives).

Enfin, le RDS appelle les Maliens à un sursaut national pour rétablir définitivement le Mali sur ses jambes et, du coup, faciliter la gestion de la transition. Avant de supplier la CEDEAO d’adhérer aux décisions prises par le peuple malien et de lever immédiatement l’embargo imposé sur le Mali.

Falé COULIBALY

Source : l’Indépendant

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